Par la dévotion on réalise
Paramatman et toute identification
à une forme est abandonnée
par Shri Nisargadatta Maharaj

Source : Premiers discours - Méditations de 1954 à 1956 - Les Deux Océans (Paris)



En vérité, votre état est la Félicité Absolue, pas cet état du monde du phénomène. Dans l'état du non-phénomène vous êtes félicité totale, mais vous n'en pouvez faire l'expérience. Dans cet état il n'y a ni misère ni malheur, seulement une pure félicité.
Quand la conscience est sans forme et ne se connaissant pas elle-même, elle est l'Absolu. Nous sommes uniquement cette conscience. L'éternel est pour toujours, un état de non-expérience.
L'univers est contenu dans la conscience, et le corps physique lui aussi n'est qu'une apparition dans la conscience, perçue et reconnue par la conscience.
Ce qui EST, c'est cette conscience, en dehors de quoi rien ne peut exister.
Shri Nisargadatta Maharaj
Au niveau ultime la Présence est dissoute. Vous ne serez pas conscient quand la Présence devient Omniprésence.
Tout est Un. Il n'y a pas d'individualité.
Cette Présence spontanée, cette Présence invisible, est inconsciente de sa propre identité parce qu'elle est vaste, toute puissante, omniprésente, juste comme le ciel.
Shri Ramakant Maharaj

Si vous comprenez que ce corps n'existe pas, vous êtes libéré du tourment de la mort. Vous êtes en tout et en tout lieu car vous êtes la source de toute chose. Comment pourriez-vous mourir ?
Comprenez que tout est Un, et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj

Le Je suprême, non-manifesté, ne possède aucun savoir, il ne se connaît pas, il est totale êtreté. Cette êtreté est reflétée par la conscience, cette conscience a surgi du non-manifesté, sans cause, en créant le temps, l'espace et la matière, elle ne peut exister en l'absence du corps. Elle est la Conscience, il n'y en a qu'Une. Tout ce qui existe est je, tout ce qui existe est moi, mais le Je percevant cela s'est limité en s'identifiant à son support et a perdu cette compréhension. Pourtant, ce manifesté est identique au non-manifesté, à cette présence Absolue. Il n'y a pas de différence entre le Je non-manifesté et le monde. C'est pour cela que vous n'avez besoin d'aucun changement ni d'aucun appui, vous êtes cela. Il faut que votre esprit soit complètement au repos, alors il se dissoudra et il ne subsistera que la réalité.
S'immerger dans cette connaissance « je suis » est Bhagwan, splendeur. C'est une illumination éclairant comme la foudre. Vous êtes seulement lumière et de cette révélation le monde surgit. Ayant atteint ce stade, vous êtes le pur joyau du diadème, le diamant au sommet de la couronne. Mais ayant assimilé, pleinement éveillé, ce qu'est le monde, ce qu'est cette conscience, vous souhaitez vous en débarrasser. Vous découvrez que cette splendeur est le siège de toutes les erreurs, de tous les mensonges. Quand vous l'avez totalement compris, vous transcendez cet état. Ce n'est plus rien, c'est comme du mucus dans la gorge qui vous gêne, vous le crachez.

Shri Nisargadatta Maharaj

Le Soi suprême est votre état naturel, il est au-delà du divin car il est la réalité finale, Il est la vérité éternelle présente dans les quatre états de veille, de rêve, de sommeil profond et de la conscience pure (turya). Si vous essayez de le connaître, il vous apparaîtra comme le néant car il ne peut pas être perçu. Il est là quand tous les concepts prennent fin mais il est quand même présent quand les concepts sont là ! Le mouvement subtil qui est ressenti dans le Soi immuable est appelé « conscience » ou « je suis ». Ce mouvement dans le Soi caractérise l'illusion. Le Soi est affublé de noms tantôt masculins, tantôt féminins et tantôt neutres, mais tous ces noms ne sont que des indications car il ne peut pas être perçu.
L'expérience « je suis » est Existence, Conscience et Félicité (Sat-Chit-Ananda). On lui donne aussi d'autres noms comme connaissance, Dieu ou Soi, etc. Mais ce qui existe éternellement, sans expression ou manifestation, est le Soi suprême (Para-brahman). Om, le son primordial, est aussi le « je suis », il est à la source des mantras. Ainsi le « je suis » est l'illusion primordiale.

Sri Siddharameshwar Maharaj



9 janvier 1955

Notre ego est imaginaire





Quand la dévotion trouve
son accomplissement dans la réalisation de Paramatman,
toute identification à une
forme est abandonnée.


Avec la bénédiction du Sadguru, toutes les ignorances et leurs souvenirs sont libérés. Paramatman n'appartient à aucune religion, caste ou croyance. Sa nature est libre de tout désordre. D'autre part, les qualités humaines sont imprégnées de sentiments égoïstes et les gens vivent dans le monde avec cela. Seul un sage vit en tant que Soi. Celui dont l'ego s'apaise atteint la tranquillité. Se libérer de l'ego, c'est se libérer de tous les concepts sur sa propre nature. Cela se produit quand notre vision devient celle du Divin.

Celui qui reconnaît le monde lié
au corps comme une illusion est
stabilisé dans la Conscience.


Quand tous les concepts que nous portons sur nous-mêmes disparaissent, l'ego est détruit. C'est une altération mentale que de se considérer comme un homme ou une femme. Toutes nos activités en découlent. Cette altération devrait juste être utilisée pour répéter le Mantra et faire pénitence. Quand nous cessons de vouloir nous comporter d'une manière ou d'une autre, nous devenons ce que nous sommes vraiment. Par la dévotion portée au Divin, la manifestation de Dieu remplace notre imagination et nos concepts. Par la dissolution du fervent fidèle, il y a vision du Divin. C'est la réalisation de Dieu, ou réalisation du Soi.

Quand Uddhava a eu une vision de Dieu, c'est son propre Soi qu'il a vu. C'est ainsi qu'il a commencé à voir Dieu en tout. Regarder Bhagavan Shri Krishna était pour lui comme regarder sa propre personne. Krishna nous dit : « Tous les récits que j'ai contés doivent aider mes disciples à développer leur conviction du Soi. » Même les plus puissants se fatiguent et ont besoin de repos. Le sommeil profond est repos et ignorance.

Pendant l'état de non-connaissance,
tout est silencieux et complet à tous égards.
C'est Paramatman, à jamais insaisissable.


Naturellement, c'est le repos complet. Bhagavan déclare : « Voyez-moi clairement au moins une fois. Cela n'est possible que dans un corps humain. Une dévotion sans désir en est la clé. À travers l'apparence de tous les sages, j'ai moi-même donné des conseils spirituels au monde. » Vous devriez appeler votre état de veille « Dieu ». Comme vous êtes Dieu, vous ne pouvez pas être sans Lui. Développez cette conviction. Les gopika de Krishna l'avaient réalisé. Toutes les activités sont celles de Dieu Lui-même. Ayez la conviction que vous n'êtes pas l'auteur de ces activités.

La nature de l'état de félicité du Soi,
Atmarama, est telle qu'on ne peut
la réaliser seul.
Ce qui est nécessaire, c'est la dévotion
et la compagnie d'un sage.


Un fidèle empli de dévotion peut tout faire. Il va créer un beau village là où il n'y avait qu'une montagne. Là où il n'y a que de la poussière ou de la terre, il créera de l'eau, et là où il y a de l'eau, il créera de la poussière. La véritable dévotion n'est possible qu'avec la connaissance du Soi. Ce qu'on appelle Dieu est notre propre manifestation. C'est Ce que nous sommes. Seul celui qui est sans peur accède à une vraie dévotion. Quand l'ignorance est libérée, ce qui reste, c'est l'intrépidité. Après la réalisation du Soi, Uddhava n'avait plus peur de la forme universelle de Krishna (en tant qu'univers manifesté). Diverses divinités furent nommées en fonction de l'objectif et de la raison d'être des choses et des circonstances. Si Bhagavan se retire, quelle divinité peut affirmer son existence et son pouvoir ? Krishna affirme : « Il n'y a rien d'autre en dehors de Soham. Alors pourquoi êtes-vous surpris si Brahma, Vishnu et Mahesh se rendent à Moi ? » Krishna est notre propre Atman. Quel être vivant n'éprouverait pas de l'amour pour l'Atman ? Aussi la révérence de Brahma et d'autres dieux à son égard est toute naturelle.

La dévotion qui se manifeste après la réalisation de l'Atman est la dévotion de la réalisation du Soi. Uddhava parle ainsi : « Ô Krishna, après T'avoir vraiment vu, j'ai moi-même disparu et c'est Toi qui as occupé le monde entier. C'est ma conviction. » Uddhava fut gardé en Samadhi pendant douze jours durant lesquels il était sans forme et sans nom. Dans cet état, Il a compris que

Paramatman était le support de toute vie
dans ce monde.


Il put dire alors à Krishna : « Tu es présent en chaque jiva. Par conséquent, je dois aimer chaque jiva. Pour cela, accorde-moi la possibilité d'être en dévotion au moment de ma libération et après. J'ai compris que j'étais aussi l'Atman dans sa totalité. Ainsi, je suis le soutien de ce monde entier, et pour cela, ma dévotion envers Toi est mon seul capital. Tu ne dépends de personne, sauf de la dévotion à Ton égard. Tu t'incarnes dans le nom et la forme de Ton vrai disciple. »

Vous vous considérez comme une jiva et vous avez un grand amour pour vous-même et pour votre existence. En réalité, il y a une flamme de vie appelée Conscience. Tout ce que vous connaissez, c'est grâce à Cela. Un seul de Ses rayons est la connaissance de notre propre existence. Bien que vous vous identifiiez à tort à votre corps, votre vraie nature est Brahman qui s'éclaire de sa propre lumière. Cela n'est réalisé que rarement parmi des millions d'êtres.

L'Atman brille dans
sa propre lumière.
Paramatman, en ce monde, est clairement visible sous la forme de sages, à travers les différentes époques.


Comment ces sages voient-ils les gens de ce monde ? Ils les voient comme eux-mêmes, mais sous la forme de tout jeunes enfants. Les disciples sont les enfants du Sadguru, qui est plus que leur père. Une fois que nous connaissons ce fait, l'ego non existant est libéré. Celui qui a connaissance du Soi est libéré. Quel est le but de la dévotion après cela ? Elle est nécessaire parce que Paramatman « n'apprécie pas » le fidèle qui n'a aucun respect pour ce qui a aidé à la libération. Bhagavan a ainsi souligné l'importance de la dévotion après la libération. La libération vient de la dévotion ; la dévotion est donc votre mère. Le libéré qui assassine sa mère est une personne détestable. On attend d'un véritable fidèle qu'il témoigne de sa dévotion même après la libération. Nous devons devenir un avec l'existence entière, afin d'être toujours disponibles pour tous. Dieu devient un avec le fidèle qui est tourné vers lui au point d'en oublier femme et enfants. Même Rama et Krishna étaient emplis d'une dévotion qui leur permit de réaliser l'Atman qui s'éclaire de sa propre lumière.

La manifestation de Bhagavan est
la Conscience, Elle est très dynamique.


Nous en venons à avoir connaissance de « Je suis ». Qui en est responsable ? Comment en sommes-nous venus à connaître notre existence ? Cela doit être élucidé. Pour ce faire, la dévotion est une voie royale. Vous vous regardez comme le corps, aussi vous n'êtes pas différent de l'image que vous avez dessinée de vous-même. Votre corps est la Conscience et cela ne peut que vous aider à La connaître et à en faire l'expérience. Le Soi vous a été donné pendant quelques années en location. Avec tout votre dévouement, vous pouvez vous L'approprier. Ce sera votre droit de L'être et d'être ainsi un vrai Siddha.

La vraie dévotion est une puissance qui appelle Bhagavan à s'incarner. Les manifestations n'ont lieu qu'après l'incarnation. Par conséquent, Uddhava demande à Bhagavan de lui accorder la dévotion même après la libération. Le pouvoir de la Bhakti, c'est-à-dire la dévotion, est responsable de l'apparition d'univers infinis. C'est le pouvoir de la dévotion, qui est sans fin. La nature de la Bhakti est sans forme et sans attributs.

La dévotion est le pouvoir de l'Absolu ; elle permet l'apparition de diverses incarnations.


C'est le pouvoir du désir de Bhagavan. Certains sages étaient presque fous en apparence. Ils sont pourtant devenus célèbres grâce à leur dévotion. Que se passe-t-il pour celui qui est empli de dévotion ? Il atteint Dieu, ne faisant plus qu'un avec le Soi. N'oubliez jamais que votre capital est votre Conscience, vous n'avez pas pleinement conscience de Sa grandeur. Elle est tels « les pieds du Sadguru* ». Elle est le fondement de toute votre dévotion. L'orgueil lié au corps n'est qu'un concept qui devrait être abandonné. Quand vous saurez que votre vraie nature est Dieu seul, toute votre subsistance sera prise en charge spontanément. Ce ne sera plus votre problème.


« les pieds du Sadguru* » En Inde, les pieds du Guru sont vénérés comme la partie du corps par laquelle la grâce divine serait la plus susceptible de se transmettre au disciple. Nisargadatta utilise fréquemment cette expression, d'autant plus qu'en marathi, le mot pied signifie « tout début ». Se tenir aux pieds ou tenir les pieds du Guru, c'est se tenir au jaillissement de la Source à l'origine de la Conscience. Nisargadatta nous dit : « Tenir les pieds du Guru » signifie être un avec le Maître en tant que manifestation du Soi (Sadguru). Dans cet autre passage, l'expression « les pieds du Guru » est explicitée de la manière suivante par Nisargadatta Maharaj : « Vous devriez comprendre la signification de « pieds de Sadguru ». Comprenez que, comme le mouvement commence à partir des pieds, le mouvement commence à partir de la non-connaissance vers la connaissance. Quand la connaissance se produit, c'est le mouvement du Sadguru. Allez à la source de ce mouvement où commence le « Je suis ». L'effort de celui qui a arrêté ce mouvement ne sera pas gaspillé. Tenir les pieds du Sadguru est la limite entre la connaissance et l'ignorance. » (Nisargadatta Maharaj, Conscience et Absolu, éd. des Deux Océans, 2000, entretien du 12 nov. 1980, extrait.) Cette expression pourra donner lieu à différentes variantes, telles que « les pieds du divin », « les pieds du Soi ».











Les Bhajans de la Lignée de Shri Ramakant Maharaj ici en pdf (en français)


CHIDANANDA (Bhajan de la Lignée)




Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je ne suis pas le mental, l’intellect, l’égo ou le subconscient. Je ne suis pas les oreilles, la langue, le nez ou les yeux. Je ne suis pas l’espace, la terre, le feu ou le vent.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je ne suis pas la force de respirer, les sept éléments vitaux du corps, ni les cinq couvertures. Je ne suis pas la parole, les mains, les pieds, ni le rectum.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je ne suis pas l’envie, la cupidité, ni le désir, ni l’attirance. Je ne suis pas l’arrogance, ni la fierté, ni la jalousie, ni la religion, ni la fortune, ni les dépenses pour l’humanité, ni la libération.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je ne suis pas la vertu, le péché, la joie et la tristesse. Je ne suis pas le Mantra, le pèlerinage, les Écritures, les offrandes ou le feu rituel. Je ne suis pas la nourriture, l’action de manger et ce qui est mangé.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je ne suis pas la mort, le doute, ni la discrimination de castes. Je ne suis pas le père, la mère, donc pas de naissance. Je ne suis pas le frère, ni l’ami, ni le Gourou, ni l’aspirant.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

Je suis au-delà des concepts, sans changement, au-delà de la forme. Je suis tout étendu dans tous les sens. Je vois l’égalité dans chacun. Je ne suis ni libéré, ni lié.

Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.

C’est complet et parfait. C’est complet et parfait.
Du complet et parfait, le complet et parfait devient manifesté.
Si le complet et parfait sort du complet et parfait, même alors le complet et parfait restera toujours.




L’UN, qui avec compréhension, savoure le monde.

(ARATI)
J’ai reçu une grande fortune qui m’a poussé hors des affaires du monde.
J’ai rencontré mon Sadgourou et je fais ce qu’Il me demande.
Il m’a mis dans la bonne direction, vers l’intérieur où est le Soi.
Après la traversée des attributs, vous atteindrez Pandhari, où Vithoba réside.
Comment décrire ce bonheur ? Quand l’égo s’en va le bonheur demeure.
Par la lumière de la compréhension qu’Il m’a donnée, mon égo est complètement détruit.
Je vais vers le Soi. Le corps reste mais je ne m’occupe plus de lui.
Le mental devient pas de mental, aucune trace de lien demeure.
Fusionné dans le Soi, j’ai oublié pourquoi je suis venu ici ! Les mots sont sans signification.
Je suis devenu l’UN, je vois seulement Moi-même partout.
Les Trois attributs sont brûlés, je les ai transcendés.
L’Indestructible, l’Eternel est merveilleux. La lumière de l’Illumination de Soi ne diminue jamais.

Le nom et la forme créent la dualité, mais IL est Un, partout.
Namdev : « Si ce que je dis n’est pas la vérité, je couperai ma tête ! ». (Mais personne ne peut couper Cela !!)
L’univers entier et son créateur sont contenus dans une graine de sésame.
Tout vient de zéro, retourne à zéro et n’a aucun volume. Tout est rien.
Le propriétaire de l’univers entier demeure à l’intérieur d’une petite maison graine de sésame.
La plus petite graine contient tous les trois mondes.
Cependant rien n’est plus grand que Moi-même, qui n’ai aucun volume.
Le propriétaire de Cela va et vient.
De rien vient toutes les choses, même les Dieux.
Rien est très puissant. Rien ne peut arriver.
Oubliez la connaissance et l’ignorance et vous êtes LUI.
Quand quelque chose est là, vous ne pouvez rien faire de plus ou de moins.
Tuka dit, dans une petite graine ou une petite goutte se trouve l’ensemble de la création transitoire.

5. Je suis la joie originelle

Partout la béatitude ! À l’intérieur et à l’extérieur !
Joie ! Joie ! Rien n’est là excepté Moi-même. Je suis la Joie Originelle !
IL est partout et Cela est la joie !
À l’intérieur et à l’extérieur, tout est joie, au-delà de la connaissance.