La vision de celui qui voit véritablement
par Shri Shankaracharya
Source : « Les mille enseignements » - Éditions Arfuyen
En vérité, votre état est la Félicité Absolue, pas cet état du monde du phénomène. Dans l'état du non-phénomène vous êtes félicité totale, mais vous n'en pouvez faire l'expérience. Dans cet état il n'y a ni misère ni malheur, seulement une pure félicité.
Quand la conscience est sans forme et ne se connaissant pas elle-même, elle est l'Absolu.
Nous sommes uniquement cette conscience. L'éternel est pour toujours, un état de non-expérience.
L'univers est contenu dans la conscience, et le corps physique lui aussi n'est qu'une apparition dans la conscience, perçue et reconnue par la conscience.
Ce qui EST, c'est cette conscience, en dehors de quoi rien ne peut exister.
Shri Nisargadatta Maharaj
Au niveau ultime la Présence est dissoute. Vous ne serez pas conscient quand la Présence devient Omniprésence.
Tout est Un. Il n'y a pas d'individualité.
Cette Présence spontanée, cette Présence invisible, est inconsciente de sa propre identité parce qu'elle est vaste, toute puissante, omniprésente, juste comme le ciel.
Shri Ramakant Maharaj
Si vous comprenez que ce corps n'existe pas, vous êtes libéré du tourment de la mort. Vous êtes en tout et en tout lieu car vous êtes la source de toute chose.
Comment pourriez-vous mourir ?
Comprenez que tout est Un, et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
Le Je suprême, non-manifesté, ne possède aucun savoir, il ne se connaît pas, il est totale êtreté. Cette êtreté est reflétée par la conscience, cette conscience a surgi du non-manifesté, sans cause, en créant le temps, l'espace et la matière, elle ne peut exister en l'absence du corps. Elle est la Conscience, il n'y en a qu'Une. Tout ce qui existe est je, tout ce qui existe est moi, mais le Je percevant cela s'est limité en s'identifiant à son support et a perdu cette compréhension. Pourtant, ce manifesté est identique au non-manifesté, à cette présence Absolue. Il n'y a pas de différence entre le Je non-manifesté et le monde. C'est pour cela que vous n'avez besoin d'aucun changement ni d'aucun appui, vous êtes cela. Il faut que votre esprit soit complètement au repos, alors il se dissoudra et il ne subsistera que la réalité.
S'immerger dans cette connaissance « je suis » est Bhagwan, splendeur. C'est une illumination éclairant comme la foudre. Vous êtes seulement lumière et de cette révélation le monde surgit. Ayant atteint ce stade, vous êtes le pur joyau du diadème, le diamant au sommet de la couronne. Mais ayant assimilé, pleinement éveillé, ce qu'est le monde, ce qu'est cette conscience, vous souhaitez vous en débarrasser. Vous découvrez que cette splendeur est le siège de toutes les erreurs, de tous les mensonges. Quand vous l'avez totalement compris, vous transcendez cet état. Ce n'est plus rien, c'est comme du mucus dans la gorge qui vous gêne, vous le crachez.
Shri Nisargadatta Maharaj
Le Soi suprême est votre état naturel, il est au-delà du divin car il est la réalité finale, Il est la vérité éternelle présente dans les quatre états de veille, de rêve, de sommeil profond et de la conscience pure (turya). Si vous essayez de le connaître, il vous apparaîtra comme le néant car il ne peut pas être perçu. Il est là quand tous les concepts prennent fin mais il est quand même présent quand les concepts sont là ! Le mouvement subtil qui est ressenti dans le Soi immuable est appelé « conscience » ou « je suis ». Ce mouvement dans le Soi caractérise l'illusion. Le Soi est affublé de noms tantôt masculins, tantôt féminins et tantôt neutres, mais tous ces noms ne sont que des indications car il ne peut pas être perçu.
L'expérience « je suis » est Existence, Conscience et Félicité (Sat-Chit-Ananda). On lui donne aussi d'autres noms comme connaissance, Dieu ou Soi, etc. Mais ce qui existe éternellement, sans expression ou manifestation, est le Soi suprême (Para-brahman). Om, le son primordial, est aussi le « je suis », il est à la source des mantras. Ainsi le « je suis » est l'illusion primordiale.
Sri Siddharameshwar Maharaj
Lorsque vous n'aviez pas l'expérience du corps vous étiez dans un état de béatitude.
Cet état précédant votre naissance ne peut être qualifié de sommeil profond, il est au-delà.
L'expérience du Jnani est celle de l'état précédant la naissance, c'est un état complet.
Shri Nisargadatta Maharaj
La vision de celui qui voit véritablement
1. Ce Un sans second, la Conscience dans sa véritable nature, semblable à l'espace, transcendant, éternellement lumineux, non né, indestructible, immaculé, omniprésent, à jamais libre, Cela, en vérité, je suis. OM
2. Je suis la Conscience Pure non soumise à la modification. Dans ma véritable nature, je n'ai aucune relation avec les objets. Ancré dans mon propre Soi, je suis l'infinité parfaite et non née qui s'étend devant, sur les côtés, au-dessous, au-dessus, partout.
3. Je suis sans second, non né, au-delà de la mort, non sujet à la vieillesse, immortel, lumineux en soi, omniprésent, je ne suis pas une cause ni un effet, je suis immaculé, toujours Un, parfaitement satisfait et donc libéré. OM
4. Les expériences que je fais dans les états de sommeil sans rêves, de rêve ou de veille ne sont pas réelles ; l'illusion dont je suis apparemment victime n'est pas vraiment mienne. On ne peut pas établir que l'illusion est réelle, ni en tant qu'existant par elle-même ni en tant que provenant de l'extérieur. Par conséquent, je suis toujours le quatrième état, la Conscience Pure, Un sans second.
5. La succession des souffrances propres au corps, aux sens et à l'intellect sont autres que moi-même ; elles ne m'appartiennent pas puisque je suis sans changements et aussi parce qu'elles sont irréelles. Aussi irréelles que la succession des visions perçues par un rêveur.
6. Par contre, il est vrai que je ne suis pas soumis à la modification. Car il n'y a pas de cause occasionnant de modification en moi, puisque je suis Un sans second. Mérites et démérites, libération et servitude ne s'appliquent pas à moi, et je n'appartiens à aucune caste puisque je suis sans corps.
7. Parce que je suis sans commencement et sans attributs, ni l'action ni ses résultats ne m'appartiennent. Je suis donc le Suprême, Un sans second. Tout comme l'espace est omniprésent et pourtant non teinté par quoi que ce soit en raison de sa nature subtile, de même suis-je omniprésent et immaculé, bien que présent dans le corps, car je ne suis pas saisissable.
8. Je suis le Seigneur, éternellement Un et le même dans tous les êtres, au-delà des principes de périssable et d'impérissable, donc l'Esprit suprême. Bien que je sois le Soi suprême, Un sans second, je suis pris à tort pour autre que ceci en raison de la nescience.
9. Je suis le Soi parfaitement immaculé, sans voile, non affecté par la nescience et ses fausses suggestions ni par les actions et leurs résultats. Bien que doté des pouvoirs de vision, d'ouïe, etc., je suis Un sans second, éternellement ancré dans ma véritable nature, immuable comme l'espace dans le ciel.
10. Celui qui maintient la ferme vision du Soi sous la forme : « je suis l'Absolu suprême » ne se réincarnera pas, disent les Veda. Aucun fruit ne peut pousser là où il n'y a plus de graine, ainsi il n'y a plus de réincarnation quand l'illusion a disparu.
11. À l'égard de l'Absolu, qui est éternellement homogène et parfaitement identique, propice, Un sans second, les gens nourrissent ce genre de notions : « ce qui est de cette nature-ci est mien », « ce qui est de cette nature-là est tien » et « je suis de telle et telle nature et personne d'autre n'est comme moi, et la vérité est ainsi et pas autrement ». C'est une confusion totale.
12. Là où il n'existe que la Conscience parfaitement pure, Une sans second, les Mahatma ne connaissent ni souffrance ni illusion. Lorsque celles-ci sont absentes, il n'y a ni action ni réincarnation. Telle est la conclusion de ceux qui connaissent les Veda.
13. Celui qui, bien qu'il semble voir la dualité dans l'état de veille, « tel un homme endormi » ne la voit pas en raison de sa Conscience de la non-dualité et qui, bien qu'il semble agir, est en réalité sans actions, lui seul est un Connaissant du Soi (Jnani). Telle est la conclusion définitive de notre tradition.
14. Par ces mots, j'ai déclaré la nature de la vision de l'ultime Réalité, la conclusion suprême du Vedanta. Celui qui acquiert cette conviction est libéré. Comme l'espace, il n'est plus affecté par l'activité de ce monde.
La lumière
1. Tout comme on pense que son corps est caractérisé par la lumière chaque fois que l'on est dans la lumière, ainsi pense-t-on que son mental est « je, celui qui voit » quand il est éclairé par un reflet de Celui qui voit.
2. Tout ce qui est vu dans le monde est vu comme non distinct de son propre Soi. D'où la confusion et la non-reconnaissance de son véritable Soi.
3. Tout comme la dixième personne s'est vue inclue dans les neuf autres, de même dans le monde, les gens se leurrent en pensant que le Soi est un objet semblable à ceux qui les entourent et ils sont incapables d'appréhender la question autrement.
4. Comment les deux conceptions contradictoires « tu fais ceci et cela » et « tu es Cela » peuvent-elles simultanément s'appliquer à la même personne ?
5. La souffrance n'appartient qu'à celui qui s'identifie au corps et non à Celui qui voit, qui est par nature sans corps comme c'est le cas dans le sommeil sans rêves. On dit « tu es Cela » afin d'éradiquer la souffrance.
6. Lorsqu'un yogi perçoit une représentation mentale dans laquelle le reflet du Soi apparaît comme le reflet d'un visage dans un miroir, il pense : « j'ai vu le Soi. »
7. Mais s'il voit que ni ceci ni quelqu'autre représentation erronée n'appartiennent à « Celui qui voit », lui seul est le plus vénéré des yogi. Cela ne fait aucun doute.
8. Le mot « tu » dans « tu es Cela » réfère ultimement au « Connaissant de la conscience ». On doit acquérir l'expérience directe de Cela. Toute autre expérience est illusoire.
9. Comment pourrait-il y avoir une alternance de « vision » et de « non-vision » en moi qui suis le Témoin constant et éternel ? Aucune expérience autre que l'identification au Témoin ne peut donc être acceptée comme vérité ultime.
10. De même que le Témoin observe que la chaleur du soleil n'affecte que le corps qu'il éclaire, de même observe-t-il dans son expérience ordinaire que le feu des passions affligeant le mental n'est présent que dans le mental.
11. Je suis l'Absolu transcendant d'où tout élément objectif a été nié, je suis homogène comme l'espace, Un sans second, éternellement libre, à jamais pur.
12. il ne peut y avoir aucun connaissant qui surpasse le Connaissant. Je suis donc le seul Connaissant suprême dans tous les êtres, à jamais libre.
13. Seul est un Connaissant du Soi celui qui a d'abord reconnu que le Soi est le Témoin ininterrompu et non un agent, et qui ensuite abandonne la notion d'être lui-même un connaissant de l'Absolu.
14. Même la cognition discriminatoire du mental, « je suis uniquement le Connaissant, je suis inconnaissable, immaculé, éternellement libre », est elle-même transitoire du fait même que c'est un objet.
15. La vision ininterrompue du Témoin n'est pas atteignable par une action ou ses facteurs. Elle est faussement conçue comme atteignable par cette autre connaissance qui diffère d'elle et l'observe en tant qu'objet.
16. La notion que le Soi est un agent est fausse puisqu'elle dépend de l'identification du Soi au corps. La vraie notion venant d'un mode de connaissance autorisé est : « En vérité je ne fais absolument rien ».
17. La notion que le Soi est un individu capable d'agir vient de l'action et de ses facteurs. La notion que le Soi n'est pas un agent vient de la nature même du Soi. Les notions « je suis un individu » et « je fais des expériences individuelles » sont erronées. Ceci est absolument certain.
18. Lorsque sa propre nature a été ainsi directement appréhendée à la fois par la lecture des Veda et par le raisonnement, comment la notion « je suis soumis à l'injonction d'agir » pourrait-elle être vraie ?
19. Tout comme l'espace pénètre tout, ainsi je pénètre l'espace. Je suis inaltérable, immuable, pur, sans âge, à jamais libre et Un sans second.
Le monde entier a jailli du Sat-Chit-Ananda, on l'appelle la racine du monde. C'est la félicité. Mais le Sat-Chit-Ananda n'est pas vrai, c'est un concept. Il est votre êtreté : « je suis, je suis connaissance, je suis félicité. » Tout cela est l'œuvre du mental et il doit être transcendé car il vous donnera toujours une fausse compréhension. Si la réalité n'était pas, rien ne pourrait apparaître. L'écran, la réalité, est là, c'est pourquoi les images peuvent se former, mais l'écran n'a ni amour ni indifférence. N'aimez personne et ne détestez personne, c'est le mental qui fait ces discriminations, l'écran n'en fait pas. Les cinq doigts sont différents, mais vous savez que c'est votre main ; c'est cela l'Unité.
Si vous comprenez que vous n'êtes pas le corps, votre conscience devient universelle. Toute limitation disparaît. Vous devenez la conscience-connaissance universelle. Malgré tout cette connaissance est aussi illusion, ignorance finalement. En effet, la source de la conscience-connaissance elle-même, a pour origine l'oubli ou l'ignorance de la réalité. Vous devenez donc la création toute entière, la conscience-connaissance du monde, mais c'est encore l'illusion. Cet ego qui devient la conscience universelle est, en fait, le pire des ego : « je suis le créateur du monde, je suis omnipotent, etc. » Mais vous êtes le créateur de plus d'illusion, de plus d'ignorance, alors quelle en est l'utilité ? Cette compréhension que la conscience universelle est toujours l'ego doit mûrir, pour se dissoudre dans la réalité. Dans la réalité finale, il n'y a ni conscience, ni ignorance et c'est ce que vous êtes, c'est votre véritable nature.
C'est à partir de l'ignorance que la connaissance est apparue et vous voyez l'illusion entière se dérouler. L'ignorance s'est surimposée à la réalité, de cette ignorance un concept a surgi, la connaissance et sur ce concept le monde est créé. Concept veut dire connaissance. Tout le monde fonctionne avec la connaissance, c'est par elle que vous créez et agissez. Prendre naissance est un concept et s'ensuivra son cortège de douleurs toute votre vie durant. La vie est un concept, rien d'autre. Quand elle prend fin, le concept disparaît et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
![](beatitude-samartha-ramdas.jpg)
![](illusion-manifeste.jpg)
Les Bhajans de la Lignée de Shri Ramakant Maharaj
ici en pdf (en français)
CHIDANANDA (Bhajan de la Lignée)
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas le mental, l’intellect, l’égo ou le subconscient. Je ne suis pas les oreilles, la langue, le nez ou les yeux.
Je ne suis pas l’espace, la terre, le feu ou le vent.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la force de respirer, les sept éléments vitaux du corps, ni les cinq couvertures.
Je ne suis pas la parole, les mains, les pieds, ni le rectum.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas l’envie, la cupidité, ni le désir, ni l’attirance.
Je ne suis pas l’arrogance, ni la fierté, ni la jalousie, ni la religion, ni la fortune, ni les dépenses pour l’humanité, ni la libération.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la vertu, le péché, la joie et la tristesse. Je ne suis pas le Mantra, le pèlerinage, les Écritures, les offrandes ou le feu rituel.
Je ne suis pas la nourriture, l’action de manger et ce qui est mangé.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la mort, le doute, ni la discrimination de castes. Je ne suis pas le père, la mère, donc pas de naissance.
Je ne suis pas le frère, ni l’ami, ni le Gourou, ni l’aspirant.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis au-delà des concepts, sans changement, au-delà de la forme.
Je suis tout étendu dans tous les sens. Je vois l’égalité dans chacun. Je ne suis ni libéré, ni lié.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
C’est complet et parfait. C’est complet et parfait.
Du complet et parfait, le complet et parfait devient manifesté.
Si le complet et parfait sort du complet et parfait, même alors le complet et parfait restera toujours.
L’UN, qui avec compréhension, savoure le monde.
(ARATI)
J’ai reçu une grande fortune qui m’a poussé hors des affaires du monde.
J’ai rencontré mon Sadgourou et je fais ce qu’Il me demande.
Il m’a mis dans la bonne direction, vers l’intérieur où est le Soi.
Après la traversée des attributs, vous atteindrez Pandhari, où Vithoba réside.
Comment décrire ce bonheur ? Quand l’égo s’en va le bonheur demeure.
Par la lumière de la compréhension qu’Il m’a donnée, mon égo est complètement détruit.
Je vais vers le Soi. Le corps reste mais je ne m’occupe plus de lui.
Le mental devient pas de mental, aucune trace de lien demeure.
Fusionné dans le Soi, j’ai oublié pourquoi je suis venu ici ! Les mots sont sans signification.
Je suis devenu l’UN, je vois seulement Moi-même partout.
Les Trois attributs sont brûlés, je les ai transcendés.
L’Indestructible, l’Eternel est merveilleux. La lumière de l’Illumination de Soi ne diminue jamais.
Le nom et la forme créent la dualité, mais IL est Un, partout.
Namdev : « Si ce que je dis n’est pas la vérité, je couperai ma tête ! ». (Mais personne ne peut couper Cela !!)
L’univers entier et son créateur sont contenus dans une graine de sésame.
Tout vient de zéro, retourne à zéro et n’a aucun volume. Tout est rien.
Le propriétaire de l’univers entier demeure à l’intérieur d’une petite maison graine de sésame.
La plus petite graine contient tous les trois mondes.
Cependant rien n’est plus grand que Moi-même, qui n’ai aucun volume.
Le propriétaire de Cela va et vient.
De rien vient toutes les choses, même les Dieux.
Rien est très puissant. Rien ne peut arriver.
Oubliez la connaissance et l’ignorance et vous êtes LUI.
Quand quelque chose est là, vous ne pouvez rien faire de plus ou de moins.
Tuka dit, dans une petite graine ou une petite goutte se trouve l’ensemble de la création transitoire.
5. Je suis la joie originelle
Partout la béatitude ! À l’intérieur et à l’extérieur !
Joie ! Joie ! Rien n’est là excepté Moi-même. Je suis la Joie Originelle !
IL est partout et Cela est la joie !
À l’intérieur et à l’extérieur, tout est joie, au-delà de la connaissance.