Shri Ramana Maharshi :
Qu'est-ce que la Réalité ?
Source : Sois ce que tu es - Éditions Almora - Collection Les Deux Océans
En vérité, votre état est la Félicité Absolue, pas cet état du monde du phénomène. Dans l'état du non-phénomène vous êtes félicité totale, mais vous n'en pouvez faire l'expérience. Dans cet état il n'y a ni misère ni malheur, seulement une pure félicité.
Quand la conscience est sans forme et ne se connaissant pas elle-même, elle est l'Absolu.
Nous sommes uniquement cette conscience. L'éternel est pour toujours, un état de non-expérience.
L'univers est contenu dans la conscience, et le corps physique lui aussi n'est qu'une apparition dans la conscience, perçue et reconnue par la conscience.
Ce qui EST, c'est cette conscience, en dehors de quoi rien ne peut exister.
Shri Nisargadatta Maharaj
Au niveau ultime la Présence est dissoute. Vous ne serez pas conscient quand la Présence devient Omniprésence.
Tout est Un. Il n'y a pas d'individualité.
Cette Présence spontanée, cette Présence invisible, est inconsciente de sa propre identité parce qu'elle est vaste, toute puissante, omniprésente, juste comme le ciel.
Shri Ramakant Maharaj
Si vous comprenez que ce corps n'existe pas, vous êtes libéré du tourment de la mort. Vous êtes en tout et en tout lieu car vous êtes la source de toute chose.
Comment pourriez-vous mourir ?
Comprenez que tout est Un, et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
Le Je suprême, non-manifesté, ne possède aucun savoir, il ne se connaît pas, il est totale êtreté. Cette êtreté est reflétée par la conscience, cette conscience a surgi du non-manifesté, sans cause, en créant le temps, l'espace et la matière, elle ne peut exister en l'absence du corps. Elle est la Conscience, il n'y en a qu'Une. Tout ce qui existe est je, tout ce qui existe est moi, mais le Je percevant cela s'est limité en s'identifiant à son support et a perdu cette compréhension. Pourtant, ce manifesté est identique au non-manifesté, à cette présence Absolue. Il n'y a pas de différence entre le Je non-manifesté et le monde. C'est pour cela que vous n'avez besoin d'aucun changement ni d'aucun appui, vous êtes cela. Il faut que votre esprit soit complètement au repos, alors il se dissoudra et il ne subsistera que la réalité.
S'immerger dans cette connaissance « je suis » est Bhagwan, splendeur. C'est une illumination éclairant comme la foudre. Vous êtes seulement lumière et de cette révélation le monde surgit. Ayant atteint ce stade, vous êtes le pur joyau du diadème, le diamant au sommet de la couronne. Mais ayant assimilé, pleinement éveillé, ce qu'est le monde, ce qu'est cette conscience, vous souhaitez vous en débarrasser. Vous découvrez que cette splendeur est le siège de toutes les erreurs, de tous les mensonges. Quand vous l'avez totalement compris, vous transcendez cet état. Ce n'est plus rien, c'est comme du mucus dans la gorge qui vous gêne, vous le crachez.
Shri Nisargadatta Maharaj
Le Soi suprême est votre état naturel, il est au-delà du divin car il est la réalité finale, Il est la vérité éternelle présente dans les quatre états de veille, de rêve, de sommeil profond et de la conscience pure (turya). Si vous essayez de le connaître, il vous apparaîtra comme le néant car il ne peut pas être perçu. Il est là quand tous les concepts prennent fin mais il est quand même présent quand les concepts sont là ! Le mouvement subtil qui est ressenti dans le Soi immuable est appelé « conscience » ou « je suis ». Ce mouvement dans le Soi caractérise l'illusion. Le Soi est affublé de noms tantôt masculins, tantôt féminins et tantôt neutres, mais tous ces noms ne sont que des indications car il ne peut pas être perçu.
L'expérience « je suis » est Existence, Conscience et Félicité (Sat-Chit-Ananda). On lui donne aussi d'autres noms comme connaissance, Dieu ou Soi, etc. Mais ce qui existe éternellement, sans expression ou manifestation, est le Soi suprême (Para-brahman). Om, le son primordial, est aussi le « je suis », il est à la source des mantras. Ainsi le « je suis » est l'illusion primordiale.
Sri Siddharameshwar Maharaj
Lorsque vous n'aviez pas l'expérience du corps vous étiez dans un état de béatitude.
Cet état précédant votre naissance ne peut être qualifié de sommeil profond, il est au-delà.
L'expérience du Jnani est celle de l'état précédant la naissance, c'est un état complet.
Shri Nisargadatta Maharaj
Q : Qu'est-ce que la Réalité ?
Maharshi : La Réalité n'est rien que Réalité. Elle n'a ni formes ni noms. La Réalité est ce qui les sous-tend. Elle est sous-jacente à toutes les limitations, étant elle-même sans limites. Elle n'est pas contrainte. Étant elle-même réelle, elle sous-tend tout ce qui n'est pas réel. La réalité est ce qui est. Elle est telle qu'elle est. Elle est au-delà des discours. Elle est au-delà des expressions telles qu'existence, non-existence, etc. Elle seule est le Soi (atman), cette Réalité est la simple Conscience qui demeure quand l'ignorance est détruite en même temps que la connaissance des objets.
Ce Brahman svarupa, qui est
la pleine Conscience du Soi,
est dépourvu de toute ignorance.
La Réalité qui resplendit pleinement, dénuée de souffrance et de corps, non seulement quand le monde est connu, mais aussi quand le monde n'est pas connu, cette Réalité est votre forme réelle.
Le rayonnement de la Conscience-félicité, sous la forme d'une Conscience unique rayonnant tout autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, est la Réalité fondamentale suprême et bienheureuse. Sa forme est silence et, selon les Jnani, elle est l'état ultime de la connaissance véritable (Jnana), auquel rien ne peut faire obstacle.
Sachez que Jnana seul est non-attachement ; Jnana seul est pureté ; Jnana est le fait d'atteindre Dieu ; seul Jnana, qui est dépourvu de l'oubli du Soi, est immortalité.
Q : Qu'est-ce que cette Conscience et comment peut-on l'obtenir et la cultiver ?
Maharshi :
Vous êtes Conscience.
La Conscience est un autre nom pour vous-même. Comme vous êtes Conscience, il n'est nul besoin de l'atteindre ni de la cultiver. Tout ce que vous avez à faire est de renoncer à être conscient des autres choses, c'est-à-dire de tout ce qui n'est pas le Soi.
Si on renonce au non-soi,
alors seule la Pure Conscience
demeure, et c'est le Soi.
Q : Si le Soi est lui-même conscient, pourquoi n'en suis-je pas conscient en ce moment même ?
Maharshi : Il n'y a pas de dualité. Votre connaissance actuelle relève de l'ego et n'est que relative. La connaissance relative nécessite un sujet et un objet alors que
la Conscience du Soi est absolue
et ne requiert aucun objet.
Le souvenir aussi est relatif de la même façon, il nécessite un objet dont il faut se souvenir et un sujet qui se souvient. Quand il n'y a pas de dualité, qui doit se souvenir de qui ? Le Soi est toujours présent. Chacun veut connaître le Soi. De quelle sorte d'aide a-t-on besoin pour se connaître soi-même. Les gens veulent voir le Soi comme quelque chose de nouveau. Mais
le Soi est éternel
et reste toujours le même.
Ils désirent le voir comme une lumière incandescente, etc. Comment est-ce possible ? Le Soi n'est pas lumière, il n'est pas obscurité. Il est seulement tel qu'il est. On ne peut pas le définir. La meilleure définition est « Je suis ce Je suis ». Les textes sacrés parlent du Soi comme étant de la taille d'un pouce, la pointe d'un cheveu, une étincelle électrique, immense, plus subtil que le plus subtil, etc. Ces affirmations n'ont en fait aucun fondement. Il est seulement « être », mais différent de ce qui est réel et de ce qui est irréel ; il est Conscience, mais différent du savoir et de l'ignorance. Comment pourrait-on alors le définir ? Il est simplement être.
Q : Quand un homme réalise le Soi, que voit-il ?
Maharshi : Il n'y a pas d'acte de voir. Voir est seulement être. L'état de réalisation du Soi, comme on l'appelle, n'est pas le fait d'atteindre quelque chose de nouveau ou d'arriver à quelque but éloigné, mais simplement être ce que vous êtes en permanence et ce que vous avez toujours été. Tout ce qui est nécessaire est de renoncer à prendre pour véritable ce qui ne l'est pas. Tous, nous considérons comme réel ce qui n'est pas réel. Il nous suffit de renoncer à cette habitude-là. Alors nous prendrons conscience du Soi comme étant le Soi. En d'autres termes « Soyez le Soi ». À un moment, vous rirez de vous-même pour avoir essayé de découvrir le Soi qui est tellement évident en soi. Et donc, que pouvons-nous répondre à cette question ?
Cette étape est au-delà de « celui qui voit » et de « ce qui est vu ». Il n'y a pas « celui qui voit » pour voir quoi que ce soit. L'observateur qui maintenant voit tout cela cesse à l'instant d'exister et seul le Soi demeure.
Q : Comment connaître cela par expérience directe ?
Maharshi : Si l'on parle de connaître le Soi, c'est qu'il y aurait deux soi, un soi qui connaîtrait et un autre soi qui serait connu, et le processus de connaître. L'état que l'on appelle réalisation consiste non pas à connaître quoi que ce soit, ni à devenir quoi que ce soit, mais simplement à être soi-même. Si on est réalisé, on est Ce qui seul existe et Ce qui seul a toujours existé. On ne peut pas décrire cet état. On ne peut qu'être cela. Bien sûr, nous parlons approximativement de réalisation du Soi, faute d'un terme plus approprié. Comment réaliser ou rendre réel ce qui seul est réel ?
Q : Vous dites parfois que le Soi est silence. Pourquoi ?
Maharshi : Pour ceux qui vivent dans le Soi, qui est la beauté dépourvue de pensées, il n'y a rien à quoi penser. Ce en quoi on devrait croire est seulement l'expérience du silence, car
dans cet État suprême, rien n'existe
que l'on doive atteindre, sinon soi-même.
Q : Qu'est-ce que mauna (le silence) ?
Maharshi : Cet état au-delà de la parole et de la pensée est mauna. Ce qui est, est mauna. Comment mauna pourrait-il être expliqué par des mots ? Les sages disent que
seul l'état dans lequel la pensée « je suis »
ne s'élève même pas un peu est le Soi
(svarupa), qui est silence (mauna).
Ce Soi silencieux seul est Dieu ; le Soi seul est jiva. Le Soi seul est ce monde primordial. Toutes les autres connaissances sont insignifiantes et triviales. Seule l'expérience du silence est la véritable et parfaite connaissance. Sachez que les nombreuses différences objectives ne sont pas réelles mais ne sont que de simples superpositions sur le Soi, qui est la forme de la véritable connaissance.
Q : Comme on voit en fait partout d'innombrables corps et d'innombrables soi qui les animent, comment peut-on dire que le Soi est unique ?
Maharshi : Si on accepte l'idée « je suis le corps », les soi sont multiples. L'état dans lequel cette idée disparaît est le Soi, puisque dans cet état il n'y a pas d'autres objets. C'est pour cette raison que le Soi est considéré comme unique. Le corps lui-même n'existe pas du point de vue naturel du Soi réel, mais uniquement du point de vue du mental tourné vers l'extérieur, trompé par le pouvoir de l'illusion : c'est pourquoi dehi (le propriétaire du corps) a tort d'appeler Soi le domaine de la conscience.
Le monde n'existe pas sans le corps,
le corps n'existe jamais sans le mental,
le mental n'existe jamais sans la conscience (« je suis »)
et la conscience n'existe jamais sans la Réalité (Pure Conscience).
Le sage qui a connu le Soi en plongeant en lui-même n'a rien d'autre à connaître que le Soi. Pourquoi ? Parce que l'ego, qui identifie la forme d'un corps à un « je suis », a péri, ce sage est l'Existence-Conscience sans forme.
Le monde entier a jailli du Sat-Chit-Ananda, on l'appelle la racine du monde. C'est la félicité. Mais le Sat-Chit-Ananda n'est pas vrai, c'est un concept. Il est votre êtreté : « je suis, je suis connaissance, je suis félicité. » Tout cela est l'œuvre du mental et il doit être transcendé car il vous donnera toujours une fausse compréhension. Si la réalité n'était pas, rien ne pourrait apparaître. L'écran, la réalité, est là, c'est pourquoi les images peuvent se former, mais l'écran n'a ni amour ni indifférence. N'aimez personne et ne détestez personne, c'est le mental qui fait ces discriminations, l'écran n'en fait pas. Les cinq doigts sont différents, mais vous savez que c'est votre main ; c'est cela l'Unité.
Si vous comprenez que vous n'êtes pas le corps, votre conscience devient universelle. Toute limitation disparaît. Vous devenez la conscience-connaissance universelle. Malgré tout cette connaissance est aussi illusion, ignorance finalement. En effet, la source de la conscience-connaissance elle-même, a pour origine l'oubli ou l'ignorance de la réalité. Vous devenez donc la création toute entière, la conscience-connaissance du monde, mais c'est encore l'illusion. Cet ego qui devient la conscience universelle est, en fait, le pire des ego : « je suis le créateur du monde, je suis omnipotent, etc. » Mais vous êtes le créateur de plus d'illusion, de plus d'ignorance, alors quelle en est l'utilité ? Cette compréhension que la conscience universelle est toujours l'ego doit mûrir, pour se dissoudre dans la réalité. Dans la réalité finale, il n'y a ni conscience, ni ignorance et c'est ce que vous êtes, c'est votre véritable nature.
C'est à partir de l'ignorance que la connaissance est apparue et vous voyez l'illusion entière se dérouler. L'ignorance s'est surimposée à la réalité, de cette ignorance un concept a surgi, la connaissance et sur ce concept le monde est créé. Concept veut dire connaissance. Tout le monde fonctionne avec la connaissance, c'est par elle que vous créez et agissez. Prendre naissance est un concept et s'ensuivra son cortège de douleurs toute votre vie durant. La vie est un concept, rien d'autre. Quand elle prend fin, le concept disparaît et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
![](absolu-shankara.jpg)
![](illusion-manifeste.jpg)
Les Bhajans de la Lignée de Shri Ramakant Maharaj
ici en pdf (en français)
CHIDANANDA (Bhajan de la Lignée)
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas le mental, l’intellect, l’égo ou le subconscient. Je ne suis pas les oreilles, la langue, le nez ou les yeux.
Je ne suis pas l’espace, la terre, le feu ou le vent.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la force de respirer, les sept éléments vitaux du corps, ni les cinq couvertures.
Je ne suis pas la parole, les mains, les pieds, ni le rectum.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas l’envie, la cupidité, ni le désir, ni l’attirance.
Je ne suis pas l’arrogance, ni la fierté, ni la jalousie, ni la religion, ni la fortune, ni les dépenses pour l’humanité, ni la libération.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la vertu, le péché, la joie et la tristesse. Je ne suis pas le Mantra, le pèlerinage, les Écritures, les offrandes ou le feu rituel.
Je ne suis pas la nourriture, l’action de manger et ce qui est mangé.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la mort, le doute, ni la discrimination de castes. Je ne suis pas le père, la mère, donc pas de naissance.
Je ne suis pas le frère, ni l’ami, ni le Gourou, ni l’aspirant.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis au-delà des concepts, sans changement, au-delà de la forme.
Je suis tout étendu dans tous les sens. Je vois l’égalité dans chacun. Je ne suis ni libéré, ni lié.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
C’est complet et parfait. C’est complet et parfait.
Du complet et parfait, le complet et parfait devient manifesté.
Si le complet et parfait sort du complet et parfait, même alors le complet et parfait restera toujours.
L’UN, qui avec compréhension, savoure le monde.
(ARATI)
J’ai reçu une grande fortune qui m’a poussé hors des affaires du monde.
J’ai rencontré mon Sadgourou et je fais ce qu’Il me demande.
Il m’a mis dans la bonne direction, vers l’intérieur où est le Soi.
Après la traversée des attributs, vous atteindrez Pandhari, où Vithoba réside.
Comment décrire ce bonheur ? Quand l’égo s’en va le bonheur demeure.
Par la lumière de la compréhension qu’Il m’a donnée, mon égo est complètement détruit.
Je vais vers le Soi. Le corps reste mais je ne m’occupe plus de lui.
Le mental devient pas de mental, aucune trace de lien demeure.
Fusionné dans le Soi, j’ai oublié pourquoi je suis venu ici ! Les mots sont sans signification.
Je suis devenu l’UN, je vois seulement Moi-même partout.
Les Trois attributs sont brûlés, je les ai transcendés.
L’Indestructible, l’Eternel est merveilleux. La lumière de l’Illumination de Soi ne diminue jamais.
Le nom et la forme créent la dualité, mais IL est Un, partout.
Namdev : « Si ce que je dis n’est pas la vérité, je couperai ma tête ! ». (Mais personne ne peut couper Cela !!)
L’univers entier et son créateur sont contenus dans une graine de sésame.
Tout vient de zéro, retourne à zéro et n’a aucun volume. Tout est rien.
Le propriétaire de l’univers entier demeure à l’intérieur d’une petite maison graine de sésame.
La plus petite graine contient tous les trois mondes.
Cependant rien n’est plus grand que Moi-même, qui n’ai aucun volume.
Le propriétaire de Cela va et vient.
De rien vient toutes les choses, même les Dieux.
Rien est très puissant. Rien ne peut arriver.
Oubliez la connaissance et l’ignorance et vous êtes LUI.
Quand quelque chose est là, vous ne pouvez rien faire de plus ou de moins.
Tuka dit, dans une petite graine ou une petite goutte se trouve l’ensemble de la création transitoire.
5. Je suis la joie originelle
Partout la béatitude ! À l’intérieur et à l’extérieur !
Joie ! Joie ! Rien n’est là excepté Moi-même. Je suis la Joie Originelle !
IL est partout et Cela est la joie !
À l’intérieur et à l’extérieur, tout est joie, au-delà de la connaissance.