Parabrahman est le père du zéro.
Il est au-delà du zéro
par Ranjit Maharaj
Sources : Illusion vs. Reality - Talks Given From 1996 – 1999 - A Sadguru Publication
En vérité, votre état est la Félicité Absolue, pas cet état du monde du phénomène. Dans l'état du non-phénomène vous êtes félicité totale, mais vous n'en pouvez faire l'expérience. Dans cet état il n'y a ni misère ni malheur, seulement une pure félicité.
Quand la conscience est sans forme et ne se connaissant pas elle-même, elle est l'Absolu.
Nous sommes uniquement cette conscience. L'éternel est pour toujours, un état de non-expérience.
L'univers est contenu dans la conscience, et le corps physique lui aussi n'est qu'une apparition dans la conscience, perçue et reconnue par la conscience.
Ce qui EST, c'est cette conscience, en dehors de quoi rien ne peut exister.
Shri Nisargadatta Maharaj
Au niveau ultime la Présence est dissoute. Vous ne serez pas conscient quand la Présence devient Omniprésence.
Tout est Un. Il n'y a pas d'individualité.
Cette Présence spontanée, cette Présence invisible, est inconsciente de sa propre identité parce qu'elle est vaste, toute puissante, omniprésente, juste comme le ciel.
Shri Ramakant Maharaj
Si vous comprenez que ce corps n'existe pas, vous êtes libéré du tourment de la mort. Vous êtes en tout et en tout lieu car vous êtes la source de toute chose.
Comment pourriez-vous mourir ?
Comprenez que tout est Un, et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
Le Je suprême, non-manifesté, ne possède aucun savoir, il ne se connaît pas, il est totale êtreté. Cette êtreté est reflétée par la conscience, cette conscience a surgi du non-manifesté, sans cause, en créant le temps, l'espace et la matière, elle ne peut exister en l'absence du corps. Elle est la Conscience, il n'y en a qu'Une. Tout ce qui existe est je, tout ce qui existe est moi, mais le Je percevant cela s'est limité en s'identifiant à son support et a perdu cette compréhension. Pourtant, ce manifesté est identique au non-manifesté, à cette présence Absolue. Il n'y a pas de différence entre le Je non-manifesté et le monde. C'est pour cela que vous n'avez besoin d'aucun changement ni d'aucun appui, vous êtes cela. Il faut que votre esprit soit complètement au repos, alors il se dissoudra et il ne subsistera que la réalité.
S'immerger dans cette connaissance « je suis » est Bhagwan, splendeur. C'est une illumination éclairant comme la foudre. Vous êtes seulement lumière et de cette révélation le monde surgit. Ayant atteint ce stade, vous êtes le pur joyau du diadème, le diamant au sommet de la couronne. Mais ayant assimilé, pleinement éveillé, ce qu'est le monde, ce qu'est cette conscience, vous souhaitez vous en débarrasser. Vous découvrez que cette splendeur est le siège de toutes les erreurs, de tous les mensonges. Quand vous l'avez totalement compris, vous transcendez cet état. Ce n'est plus rien, c'est comme du mucus dans la gorge qui vous gêne, vous le crachez.
Shri Nisargadatta Maharaj
Le Soi suprême est votre état naturel, il est au-delà du divin car il est la réalité finale, Il est la vérité éternelle présente dans les quatre états de veille, de rêve, de sommeil profond et de la conscience pure (turya). Si vous essayez de le connaître, il vous apparaîtra comme le néant car il ne peut pas être perçu. Il est là quand tous les concepts prennent fin mais il est quand même présent quand les concepts sont là ! Le mouvement subtil qui est ressenti dans le Soi immuable est appelé « conscience » ou « je suis ». Ce mouvement dans le Soi caractérise l'illusion. Le Soi est affublé de noms tantôt masculins, tantôt féminins et tantôt neutres, mais tous ces noms ne sont que des indications car il ne peut pas être perçu.
L'expérience « je suis » est Existence, Conscience et Félicité (Sat-Chit-Ananda). On lui donne aussi d'autres noms comme connaissance, Dieu ou Soi, etc. Mais ce qui existe éternellement, sans expression ou manifestation, est le Soi suprême (Para-brahman). Om, le son primordial, est aussi le « je suis », il est à la source des mantras. Ainsi le « je suis » est l'illusion primordiale.
Sri Siddharameshwar Maharaj
Ce que vous connaissez n'est rien et ce qui est vrai,
vous ne pouvez pas le connaître.
La Connaissance est le Pouvoir mais si vous comprenez vraiment,
cela est aussi zéro.
La Réalité ne change jamais, ne naît jamais et ne meurt jamais, et vous êtes cela.
Ainsi la Réalité reste inchangée et tout ce que vous voyez et percevez sur elle n'est rien, rien que son ombre ou son reflet.
Ranjit Maharaj
14 décembre 1998
Interlocuteur : L'année dernière, à Sedona, vous avez dit : « Faites votre devoir et mourez. Comment puis-je connaître mon devoir dans cette vie ?
Maharaj : Vous êtes né, vous avez pris un corps. Le corps doit faire beaucoup, beaucoup de choses. Le corps nécessite de nombreuses actions et vous devez les faire. Il faut manger, dormir, voir, entendre, sentir. Un jour, ce corps est sûr de mourir. C'est un corps mortel. Il n'est pas immortel. La Réalité n'a pas de devoir. L'électricité, la Puissance, n'a pas de devoir. Si vous appuyez sur un bouton, elle donne de la lumière. Ce corps a un esprit, et l'esprit doit faire son devoir. Le mental apporte des devoirs et tout le reste. C'est une jeune fille (se référant à quelqu'un dans la pièce) mais elle sait qu'elle doit aller à l'école, apprendre et réussir. Si vous devenez soldat, ils disent que vous ne devez pas demander pourquoi et ne pas répondre, vous devez faire votre devoir et mourir. Tout le monde est sûr de mourir un jour. Il n'y a d'alternative pour personne. Que vous soyez un roi ou un mendiant, cela arrivera à coup sûr. Tous les deux sont des mendiants, l'un mendie des impôts, l'autre l'aumône. Le devoir est le même pour les deux. Tout le monde mendie de la nourriture pour se remplir le ventre. Le corps est un tel coquin. Il mange tous les jours, mais se vide quand même. Si vous mangez un gros déjeuner, vous dites : « Je ne mangerai pas ce soir ». Le soir venu, vous voulez quelque chose quand même. Donc, pour se remplir le ventre, il faut faire son travail, son devoir. Si votre mère prépare votre déjeuner, vous devez le mettre dans votre bouche. Supposons qu'elle le mette dans votre bouche, vous devez encore le mâcher. Vous devez faire ces choses. Tout le monde veut que son corps soit immortel.
Le Pouvoir qui est en vous est immortel.
Sans la connexion du Pouvoir,
le corps ne peut pas fonctionner.
Lorsque vous prenez naissance et que le Pouvoir est connecté, le devoir est toujours là. On doit donc faire son devoir et puis mourir.
Interlocuteur : Le devoir du corps est facile à comprendre, mais qu'en est-il des devoirs sociaux ? Parfois, les gens veulent que je fasse quelque chose et je veux faire autre chose. C'est un conflit pour moi. Ce sont mes conflits dans la vie ordinaire.
Maharaj : L'esprit crée toujours des conflits. Le petit garçon veut toucher le feu. Ses parents disent non, mais il le touche quand même et il se brûle. Laissez les gens dire n'importe quoi. Pourquoi devriez-vous vous soucier des autres ? Le monde se bat toujours. Les gens conscients ne se soucient jamais de ce que les autres gens disent. Quand les chiens aboient, les Saints n'ont pas peur. Les esprits diffèrent toujours, donc un conflit est sûr d'arriver. Si vous comprenez votre propre Pouvoir et pensez : « Je suis Lui (Parabrahman) », alors vous ne serez jamais vaincu par personne.
Votre Soi
(Parabrahman)
est immortel.
Alors quand le corps meurt, vous ne mourez pas.
Ce qui agit en vous
est immortel.
C'est le Pouvoir.
Quand vous allez chez le Maître, vous demandez beaucoup, beaucoup de choses. Sinon, vous ne pouvez pas comprendre. C'est votre devoir dans ce cas là. Si vous dites que vous êtes le corps et que la mort est la fin de tout, c'est de l'ignorance. Et dans cette ignorance, vous reprenez un autre corps ou une autre naissance. La compréhension devrait venir. Quand vous savez que tout le monde est vous-même, alors quoi que vous fassiez, que vous mangiez de la bonne nourriture ou du pain rassis, c'est la même chose pour vous.
Qu'est-ce qu'il y a dans le monde ? Il n'y a rien.
Mourir, c'est simplement tout oublier. Alors, quand vous vivez, mourez de cette façon (tout oublier).
Pensez : « Je n'existe pas ».
C'est cela la vraie mort.
Mourir ne fait pas ici référence au corps. Quand vous vivez, mourez et voyez ce qui se passe.
« Faites votre devoir et mourez »
signifie mourir en vivant.
Que fait le Maître ? Il met la Connaissance en vous afin que vous puissiez comprendre que
vous êtes Lui.
(Parabrahman)
Savoir est votre devoir. Vous faites tout. Mais vous ne vous connaissez pas. Vous ne savez pas « Qui suis-je ? » Vous êtes le Pouvoir, ce Pouvoir fait parler et dormir un cadavre, etc. Connaissez-vous comme ce Pouvoir, pas comme un corps. Avoir un corps est une erreur. Pensez : « Je ne suis pas vrai », penser que « Je le suis » est faux. » Ayez beaucoup de courage pour penser cela. Le reniement de soi n'est pas facile, mais le devoir appartient au corps et non à vous. Quand votre corps s'en va, quels devoirs avez-vous ? Vous dites que ce sont vos devoirs. C'est le devoir du corps et de l'esprit.
Vous êtes au-delà de la
Connaissance et de l'ignorance.
La Connaissance doit savoir, et c'est le devoir de la Connaissance. Mais vous êtes au-delà de cela. Vous êtes sans nom et sans forme. Le commencement du monde est Aum. Quand la Connaissance vient, vous dites : « Je suis ». Quand vous prenez un corps, Aum entre dedans. Oubliez cet Aum aussi. Alors quel est votre devoir ? Alors rien n'est plus votre devoir maintenant. Il n'y a aucun devoir pour vous lorsque vous vous comprenez. Les Saints ne se soucient jamais du corps.
Le maître de mon maître, Bhausaheb, voulait quitter son corps, alors il a arrêté de manger et de boire. Il a fait son devoir d'enseigner aux gens, et puis il a voulu mourir. Un jour, il frappa dans ses mains et dit « Narayana », et il mourut. Dites que vous êtes Narayana et que vous n'allez pas mourir. C'est le corps qui s'en va. Pourquoi s'inquiéter ? Les gens s'inquiètent pour le corps. Pensez de cette façon. La pensée juste est votre devoir. Alors vous êtes Lui. Le Maître vous emmène du bon côté. Il dit que tout est illusion et que tout est un rêve. Oubliez tout. Quand tout est là, oubliez-le encore. Ayez la compréhension dans l'esprit que vous êtes Lui. Pensez : « Je ne fais rien, le corps fait ». Faites tout sauf dire « Je ne le fais pas ». D'accord ?
Interlocuteur : Est-il au-delà de zéro ?
Maharaj :
Parabrahman est le père du zéro.
Il est au-delà du zéro.
Interlocuteur : C'est difficile.
Maharaj : Celui qui dit que c'est difficile, est Lui. Vous ne voulez pas dire que zéro est zéro. C'est l'ego. Rien ne vous appartient. Soyez vide dans l'esprit. Pas besoin de jeter quoi que ce soit. De cette façon, vous vous sentirez riche d'esprit. Ayez autant de courage dans l'esprit. Ne vous souciez de rien ni de ce qui va arriver. Pensez : « Rien ne m'appartient, parce que je n'existe pas. » Personne ne veut aller au zéro. Soyez zéro puis agissez. Quand vous dormez, vous faites quoi ? Il ne vous reste rien. Soyez Lui et demeurez ainsi. Soyez riche et n'ayez pas une seule pièce dans votre poche. Qui peut vous arrêter ? Ne vous inquiétez pas pour rien car c'est zéro, rien.
Lorsque vous êtes zéro,
c'est la vraie vacuité,
et puis vous êtes Lui.
Soyez nu pendant que vous vivez et pensez : « Je ne suis pas ceci ». Alors vous êtes la Réalité.
Le monde entier a jailli du Sat-Chit-Ananda, on l'appelle la racine du monde. C'est la félicité. Mais le Sat-Chit-Ananda n'est pas vrai, c'est un concept. Il est votre êtreté : « je suis, je suis connaissance, je suis félicité. » Tout cela est l'œuvre du mental et il doit être transcendé car il vous donnera toujours une fausse compréhension. Si la réalité n'était pas, rien ne pourrait apparaître. L'écran, la réalité, est là, c'est pourquoi les images peuvent se former, mais l'écran n'a ni amour ni indifférence. N'aimez personne et ne détestez personne, c'est le mental qui fait ces discriminations, l'écran n'en fait pas. Les cinq doigts sont différents, mais vous savez que c'est votre main ; c'est cela l'Unité.
Si vous comprenez que vous n'êtes pas le corps, votre conscience devient universelle. Toute limitation disparaît. Vous devenez la conscience-connaissance universelle. Malgré tout cette connaissance est aussi illusion, ignorance finalement. En effet, la source de la conscience-connaissance elle-même, a pour origine l'oubli ou l'ignorance de la réalité. Vous devenez donc la création toute entière, la conscience-connaissance du monde, mais c'est encore l'illusion. Cet ego qui devient la conscience universelle est, en fait, le pire des ego : « je suis le créateur du monde, je suis omnipotent, etc. » Mais vous êtes le créateur de plus d'illusion, de plus d'ignorance, alors quelle en est l'utilité ? Cette compréhension que la conscience universelle est toujours l'ego doit mûrir, pour se dissoudre dans la réalité. Dans la réalité finale, il n'y a ni conscience, ni ignorance et c'est ce que vous êtes, c'est votre véritable nature.
C'est à partir de l'ignorance que la connaissance est apparue et vous voyez l'illusion entière se dérouler. L'ignorance s'est surimposée à la réalité, de cette ignorance un concept a surgi, la connaissance et sur ce concept le monde est créé. Concept veut dire connaissance. Tout le monde fonctionne avec la connaissance, c'est par elle que vous créez et agissez. Prendre naissance est un concept et s'ensuivra son cortège de douleurs toute votre vie durant. La vie est un concept, rien d'autre. Quand elle prend fin, le concept disparaît et tout se termine alors.
Ranjit Maharaj
![](ranjit-enseign.jpg)
![](ranjit-comprehension.jpg)
Les Bhajans de la Lignée de Shri Ramakant Maharaj
ici en pdf (en français)
CHIDANANDA (Bhajan de la Lignée)
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas le mental, l’intellect, l’égo ou le subconscient. Je ne suis pas les oreilles, la langue, le nez ou les yeux.
Je ne suis pas l’espace, la terre, le feu ou le vent.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la force de respirer, les sept éléments vitaux du corps, ni les cinq couvertures.
Je ne suis pas la parole, les mains, les pieds, ni le rectum.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas l’envie, la cupidité, ni le désir, ni l’attirance.
Je ne suis pas l’arrogance, ni la fierté, ni la jalousie, ni la religion, ni la fortune, ni les dépenses pour l’humanité, ni la libération.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la vertu, le péché, la joie et la tristesse. Je ne suis pas le Mantra, le pèlerinage, les Écritures, les offrandes ou le feu rituel.
Je ne suis pas la nourriture, l’action de manger et ce qui est mangé.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je ne suis pas la mort, le doute, ni la discrimination de castes. Je ne suis pas le père, la mère, donc pas de naissance.
Je ne suis pas le frère, ni l’ami, ni le Gourou, ni l’aspirant.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis au-delà des concepts, sans changement, au-delà de la forme.
Je suis tout étendu dans tous les sens. Je vois l’égalité dans chacun. Je ne suis ni libéré, ni lié.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
Je suis l’Éternelle Béatitude. Je suis Shiva.
C’est complet et parfait. C’est complet et parfait.
Du complet et parfait, le complet et parfait devient manifesté.
Si le complet et parfait sort du complet et parfait, même alors le complet et parfait restera toujours.
L’UN, qui avec compréhension, savoure le monde.
(ARATI)
J’ai reçu une grande fortune qui m’a poussé hors des affaires du monde.
J’ai rencontré mon Sadgourou et je fais ce qu’Il me demande.
Il m’a mis dans la bonne direction, vers l’intérieur où est le Soi.
Après la traversée des attributs, vous atteindrez Pandhari, où Vithoba réside.
Comment décrire ce bonheur ? Quand l’égo s’en va le bonheur demeure.
Par la lumière de la compréhension qu’Il m’a donnée, mon égo est complètement détruit.
Je vais vers le Soi. Le corps reste mais je ne m’occupe plus de lui.
Le mental devient pas de mental, aucune trace de lien demeure.
Fusionné dans le Soi, j’ai oublié pourquoi je suis venu ici ! Les mots sont sans signification.
Je suis devenu l’UN, je vois seulement Moi-même partout.
Les Trois attributs sont brûlés, je les ai transcendés.
L’Indestructible, l’Eternel est merveilleux. La lumière de l’Illumination de Soi ne diminue jamais.
Le nom et la forme créent la dualité, mais IL est Un, partout.
Namdev : « Si ce que je dis n’est pas la vérité, je couperai ma tête ! ». (Mais personne ne peut couper Cela !!)
L’univers entier et son créateur sont contenus dans une graine de sésame.
Tout vient de zéro, retourne à zéro et n’a aucun volume. Tout est rien.
Le propriétaire de l’univers entier demeure à l’intérieur d’une petite maison graine de sésame.
La plus petite graine contient tous les trois mondes.
Cependant rien n’est plus grand que Moi-même, qui n’ai aucun volume.
Le propriétaire de Cela va et vient.
De rien vient toutes les choses, même les Dieux.
Rien est très puissant. Rien ne peut arriver.
Oubliez la connaissance et l’ignorance et vous êtes LUI.
Quand quelque chose est là, vous ne pouvez rien faire de plus ou de moins.
Tuka dit, dans une petite graine ou une petite goutte se trouve l’ensemble de la création transitoire.
5. Je suis la joie originelle
Partout la béatitude ! À l’intérieur et à l’extérieur !
Joie ! Joie ! Rien n’est là excepté Moi-même. Je suis la Joie Originelle !
IL est partout et Cela est la joie !
À l’intérieur et à l’extérieur, tout est joie, au-delà de la connaissance.