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L'abattage des « volailles fines » françaises
Les caissons à vide, en France, font le vide instantanément (- 2 secondes) et mettent pour tuer entre 30 secondes et une minute.
Informations données par le Directeur de la protection animale du Ministère de l'Agriculture en 2003. Informations confirmées par téléphone par le Dr vétérinaire Matthieu BROUSSOIS qui a fait sa thèse sur la limitation des populations de pigeons, il a étudié en particulier les caissons à vide.
voir l'arrêté du 12 décembre 1997
La mort étant provoquée non par l'asphyxie mais par les effets physiologiques provoqués par la décompression explosive.
relatif aux procédés d'immobilisation, d'étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs 3. Caisson à vide :
Ce procédé est réservé à la mise à mort sans saignée de certains animaux de consommation appartenant à des espèces de gibiers d'élevage et des espèces de volailles à usage gastronomique traditionnel reconnu exigeant une présentation non saignée de la carcasse ;
Les animaux doivent être mis en caisson étanche où le vide est rapidement réalisé par une pompe électrique puissante ; La dépression d'air doit être maintenue jusqu'à la mort des animaux ; Le rapport 2000 de l'American Veterinary Medical Association indique, à la fin, dans sa liste des agents et méthodes inacceptables pour euthanasier que : La décompression est inacceptable pour l'euthanasie en raison de nombreux inconvénients. (1) Beaucoup de chambres sont conçues pour produire un vide à une vitesse 15 à 60 fois plus rapide que ce qui est recommandé comme optimum pour les animaux, avec pour résultat la douleur et une détresse attribuable aux gaz qui se dilatent et qui sont emprisonnés dans les cavités du corps. (2) les animaux immatures résistent à l'hypoxie, et de plus longues périodes de vide sont exigées avant que la respiration cesse. (3) la récompression accidentelle, avec le rétablissement des animaux blessés peut se produire. (4) des boursouflages, des saignements, des vomissements, des convulsions, de l'urination, et de la défécation, qui sont esthétiquement désagréables, peuvent se développer chez les animaux sans connaissance.
Decompression is unacceptable for euthanasia because of numerous disadvantages.
(1) Many chambers are designed to produce decompression at a rate 15 to 60 times faster than that recommended as optimum for animals, resulting in pain and distress attributable to expanding gases trapped in body cavities. (2) Immature animals are tolerant of hypoxia, and longer periods of decompression are required before respiration ceases. (3) Accidental recompression, with recovery of injured animals, can occur. (4) Bleeding, vomiting, convulsions, urination, and defecation, which are aesthetically unpleasant, may develop in unconscious animals. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (généralement appelée FAO : Food and Agriculture Organization, une organisation spécialisée de l’ONU) a publié en 2001 une brochure intitulée : "MANUAL ON PROCEDURES FOR DISEASE ERADICATION BY STAMPING OUT" Dans le chapitre 3 méthodes d'abattage, page 5, aux autres moyens physiques, la décompression est mentionnée. On y lit que la décompression est maintenant considérée comme inacceptable. OTHER PHYSICAL METHODS - Decompression - This method is now regarded as unacceptable. Ci-joint une étude sur les effets physiologiques de la décompression datée de 1978 (obtenue des USA) : Effect of Rapid Decompression and Associated Hypoxic Phenomena in Euthanasia of animals : A Review Nicholas H. Booth. - document original reçu des U.S.A. scanné (format image) - document en PDF en anglais (format texte) - fichier en pdf pour ceux qui ne lisent pas l'anglais - (traduction automatique par logiciel) unité US : un foot ft (pied) = 30,48 cm
Effets principaux observés après exposition à la décompression
Les effets de la décompression sur le chien sont récapitulés : juste après l'exposition à une pression ambiante de 30 millimètres d'hectogramme, la respiration devient profonde et rapide. Cette hyperventilation dure une question des secondes. Une distention abdominale marqué se produit immédiatement. C'est dû à l'expansion des gaz actuels dans l'appareil gastro-intestinal. L'animal s'effondre en environ 8 secondes. Les convulsions se produisent généralement dedans de 10 à 12 secondes et durent pendant plusieurs secondes. On peut également observer la rigidité de la tête. Chez le singe, le contenu gastrique est soudainement et de force éjecté lorsque l'animal est décomprimé aux altitudes au-dessus de 55.000 ft Trente à 40 secondes après une réduction de pression, un gonflement secondaire commence. Ce gonflement se produit d'abord dans les membres arrière et à l'abdomen inférieur et progresse partour. Les animaux survivront et récupéreront complètement si l'exposition à 30 millimètres d'hectogramme a lieu pendant moins de 90 secondes. Les expositions de 2 minutes, ou sont plus longtemps, sont habituellement mortelles. Chez l'être humain, la douleur de l'expansion de gaz dans l'intestin a été rare pendant la montée dans l'altitude, bien que la plupart des sujets notent une sensation « d'ébullition » dans l'abdomen. Quelques individus pour s'être plaints de la douleur vraisemblablement par l'origine oesophagienne suivant des tentatives négligentes à l'eruct pendant la montée. En plus de la douleur abdominale avant l'inconscience, une douleur généralisée a été rapportée par des sujets humains quelques secondes avant la perte de conscience. Les lésions brutes de pathologie vues chez les chiens suivant après une décompression sont hémorragiques par nature. Les lésions hémorragiques suivant une décompression de type explosif sont trouvées principalement dans les poumons, cerveau, et coeur. Les lésions pulmonaires sont la plupart des commotions et on pense que ces lésions se produisent à cause de l'augmentation soudaine de la pression intrapulmonaire pendant la décompression. L'expansion rapide soudaine des poumons avec l'étirage des paroies alvéolaires a probablement comme conséquence la déchirure de ces structures. Des changements histopathologiques résiduels du système nerveux central des chiens ont été décrits après une décompression rapide à 1 millimètre d'hectogramme pour 120 secondes. La décompression explosive se produit à une vitesse beaucoup de fois plus rapide que celle qui est employé dans la décompression rapide. Par exemple, la décompression explosive peut se produire en environ 12 à 40 millisecondes avec une baisse dans la pression barométrique de 740 millimètres d'hectogramme à 25 millimètres d'hectogramme alors que la décompression rapide commence à 10 secondes. Considérations humanitaires sur la décompression La technique rapide de décompression pour produire l'hypoxie (pas la méthode explosive de décompression) a été employée pour l'euthanasie d'animaux. Il y a eu beaucoup d'études pathophysiologiques sur l'utilisation des animaux soumis à une décompression. La plupart de celles-ci ont été réalisées en altitude élevée ou dans l'espace avec des laboratoires de recherches, des vols spatiaux ont ainsi été équipés et les recherches ont pu être accomplies avec un minimum de risque. L'évidence suffisante comme indiquée par des enregistrements d'EEG ont indiqué que l'hypoxie induit rapidement l'inconscience dans les deux animaux et homme soumis à une altitude élevée simulée par l'utilisation de chambres de décompression ou l'inhalation de gaz inertes. On ne connaît pas les perceptions subjectives d'un animal dans une chambre mais une fois correctement faite, la décompression est un procédé indolore pour toute la décompression des espèces au taux de 4.000 pi par minute (1220 m/mn) pendant 10 minutes, de ce fait créant une altitude simulée de 40.000 pi (12200 m - 141 millimètres d'hectogramme), et en maintenant cette pression jusqu'à ce que la respiration cesse. Cette vitesse est considérée optimale pour un chien adulte et aussi pour les adultes d'autres espèces telles que des chats, lapins, cavies, hamsters, rats, et souris, une décompression de 100 millimètres d'hectogramme (IE, 47.000 pi au-dessus de lel de mer - 14330 m) pendant 3 minutes est proportionné pour l'induction de l'euthanasie suivant un taux de décompression de 15 millimètres d'hectogramme par minute. Dont la conclusion est que l'induction de la perte de connaissance et la mort par décompression hypoxique n'est pas douloureuse à condition que le vide soit fait lentement : 4000 pieds (d'altitude par rapport au niveau de la mer) par minute pendant 10 minutes (soit 1220 mètres par minute). Donc une euthanasie par décompression devrait durer 10 minutes au moins. Mais les caissons à vide, en France, font le vide instantanément (- 2 secondes) et mettent pour tuer entre 30 secondes et une minute. La mort étant provoquée non par l'asphyxie mais par les effets physiologiques provoqués par la décompression explosive. Ce procédé est interdit dans la majorité des états aux U.S.A. voir ici pour le Missouri et le New Jersey Selon PETA USA : les gaz emprisonnés dans les sinus, les oreilles moyennes, et les intestins des animaux se dilatent rapidement. Ce qui provoque un grand malaise avec une grande souffrance. Quelques animaux arrivent à survivre au premier passage dans la chambre de décompression et sont de nouveau décompressés à cause d'un dysfonctionnement de l'appareil, d'une erreur de l'opérateur ou parce que les animaux arrivent à survivre dans des poches d'air et ils sont repassés dans le dispositif douloureux une seconde fois. the gases in animals' sinuses, middle ears, and intestines expand quickly, causing considerable discomfort to severe pain. Some animals survive the first go-round in decompression chambers and are recompressed because of malfunctioning equipment or the operator's mistake or because animals get trapped in air pockets. They are then put through the painful procedure all over again. Dans les GUIDELINES FOR HUMANE EUTHANASIA OF ANIMALS de l'American Veterinary Medical Association on retrouve, repris du rapport 2000, ce même procédé considéré comme inacceptable (donc cruel). L'autorité européenne de sécurité des aliments a rendu un autre avis récent du 14/11/2005 qui porte sur les aspects biologiques et de bien-être des animaux utilisés dans la recherche scientifique dans la perspective d'une révision de la directive 86/609/CEE. Dans le rapport, le tableau n° 4 oiseaux page 37 indique : Les méthodes suivantes ne doivent pas être employées pour mettre à mort les oiseaux ....... décompression (caisson à vide) .......... Table 4 - Characteristics of methods for euthanasia of birds « The following methods are not to be used for killing birds: neck crushing, decompression, exsanguination, carbon dioxide, nitrous oxide, diethyl ether, chloroform, cyclopropane, hydrogen cyanide gas, trichlorethylene, methoxyflurane, chloral hydrate, strychnine, nicotine, magnesium sulphate, ketamine and neuromuscular blocking agents » L'arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d'immobilisation, d'étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs indique dans son annexe IV "mise à mort des animaux - "3. Caisson à vide" que : Les animaux doivent être mis en caisson étanche où le vide est rapidement réalisé par une pompe électrique puissante. Ici on demande que le vide soit rapidement réalisé, or la grande vitesse de décompression est justement dénoncée comme facteur de souffrance par le rapport 2000 de l'AVMA....
Arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d'immobilisation, d'étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs
Annexe IV 3. Caisson à vide : Ce procédé est réservé à la mise à mort sans saignée de certains animaux de consommation appartenant à des espèces de gibiers d'élevage et des espèces de volailles à usage gastronomique traditionnel reconnu exigeant une présentation non saignée de la carcasse ; Les animaux doivent être mis en caisson étanche où le vide est rapidement réalisé par une pompe électrique puissante ; La dépression d'air doit être maintenue jusqu'à la mort des animaux ; La contention des animaux est assurée en groupe dans des conteneurs de transport insérables dans le caisson à vide et dont les dimensions sont prévues à cet effet. Gibier d'élevage à plumes Pourquoi utilise-t-on encore des caissons à vide pour mettre à mort des animaux destinés à la production de viande ? Rappel Normalement pour des raisons sanitaires il est obligatoire que tous les animaux de boucherie soient vidés de leur sang et éviscérés avant d'être mis en vente. La saignée qui consiste à vider complètement l'animal de son sang doit être faite l'animal encore vivant pour que le sang sorte. Avant de le saigner il est obligatoire de le rendre inconscient (étourdissement préalable). Ce principe comporte quelques exceptions dont celle concernant le gibier d'élevage à plumes : certaines espèces de volailles (pigeons, cailles...) peuvent être abattues par étouffement et leurs carcasses commercialisées non saignées, partiellement plumées (tête non plumée en particulier) et/ou non éviscérées (annexe de l’AM du 20 mai 2009 relatif aux dérogations à certaines règles sanitaires applicables aux produits d’origine animale et aux denrées alimentaires en contenant présentant des caractéristiques traditionnelles). Ces carcasses doivent être estampillées avec la marque ovale de l’établissement d’origine titulaire d’un agrément communautaire. Si l’établissement d’abattage est non agréé (« tuerie »), il n’y a pas d’estampillage des carcasses (cf. annexe 2). voir ce document du ministère Voir le résumé du cahier des charges déposé par la SARL Cailles Vallée de la Vie : mode d’abattage : Etouffement des cailles. La PMAF affirme qu'environ 55 millions de cailles seraient abattues chaque année en France et que les cailles sont généralement abattues par étouffement (sous vide d’air).
Quelques abattoirs français continueraient à utiliser la décompression explosive pour tuer des oiseaux classés « gibier d'élevage »
malgré l'interdiction du caisson à vide en Europe depuis 2013.
À partir du 01/01/2013 le Règlement (CE) Nº 1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort entre en vigueur. Il se substitue aux textes nationaux. Dans le document à l'annexe 1 pages 19 à 25, liste des méthodes d'étourdissement et spécifications annexes, chapitre 1, méthodes : Le caisson à vide ou décompression n'est pas mentionné comme méthode autorisée. Nous avons trouvé ces abattoirs qui pratiqueraient encore ce procédé cruel : Cailles de Chanteloup L'entreprise individuelle Primault Christophe Michel Roger, « Cailles de Chanteloup » Une plainte au pénal (TGI de Rennes) a été envoyée, deux fois, en 2014 et 2019 Le 11/08/2014 paraît un article de presse de Ouest-France Morbihan. Ses pigeons sont cuisinés dans les meilleurs restaurants bretons où l'on apprend que : À trente jours, le pigeonneau a atteint la croissance maximum. Le colombiculteur en expédie quatre à six cent par semaine vers les Cailles de Chanteloup, spécialisé dans l'abattage à l'étouffée, puis en commercialise lui-même la moitié. Il fournit notamment quelques grandes tables de la région, Le Pressoir, La Gourmandière, Terre Mer et Avel Vor. « C'est une belle vitrine pour mon élevage », sourit l'intéressé Sur le site web « Savourez la Bretagne » à la section « Cailles de Chanteloup » on apprend que les produits suivants sont proposés : caille en plein, pigeonneau en plein étouffé, faisan en plein, perdrix en plein et colvert en plein (en plein veut dire non saigné et non éviscéré). Enfin sur le site web de « Rungis international » – profil d'acheteur « Cailles de Chanteloup » : En ce qui concerne le pigeonneau, l’élevage se fait à l’extérieur avec cinq éleveurs, mais l’abattage se fait chez nous entre 28 et 35 jours. … Globalement, notre production 2009 a représenté cinq millions d’œufs de caille, 850 000 cailles, 70 000 pigeonneaux, 5 000 faisans et 1000 perdrix… Nous produisons un gibier de qualité qui est fini au blé et nous sommes reconnus pour cela. Notre but est de satisfaire le client. Le meilleur gibier est français car passion et savoir faire font la richesse de notre élevage. J'ai appelé les Cailles de Chanteloup au 02.99.44.12.83 le 28/06/2023 à 15 h 50 pour avoir des renseignements sur les volailles et gibiers d'élevage vendus en ligne. Effectivement les Cailles de Chanteloup continuent toujours d'étouffer les oiseaux, sans les saigner. Il est plus que probable que c'est toujours la même chaîne d'abattage avec un ou deux caissons à vide …
Écoutez l'entretien téléphonique
Pour les cailles, l'Office International des Épizooties (ou l'organisation mondiale de la santé animal) écrit qu'il faudrait tuer les cailles en les plongeant dans un bain d'eau électrifié qui provoque un arrêt cardio-respiratoire définitif (mort) puis qu'après il faudrait les saigner par éviscération. La société LA VOLAILLERE DES CLOS qui a cessé toute activité (a été radiée le 18 janvier 2023 au greffe de Rouen - insuffisance d'actif) Vidéo de FR3 Haute-Normandie Reportage du 22/02/2014 de Christiane Lablancherie et Jean Letellier « Sassetot-le-Mauconduit (76) : le renouveau du carnard "de Rouen" » 1 minute 47 le restaurateur : ça fait plusieurs années qu'on n'avait plus de canards étouffés dans la région 1 minute 96 le restaurateur : il me faudrait vraiment du canard étouffé Voir ici le dossier juridique avec comme cerise sur le gâteau un énorme mensonge de l'administration pour tenter d'expliquer cette vidéo : au lieux de simplement les décompresser, les canards seraient tout simplement étourdis par un bain d'eau électrifié, puis sortis et pendus par le cou jusqu'à l'arrêt cardiaque ! C'est INTERDIT car il faut que le cœur s'arrête en moins de 90 secondes après la sortie du bain. Mais les canards ont la capacité de résister à l'hypoxie (les canards plongeurs) donc il faudrait sûrement 10 minutes de pendaison ? Ici l'oiseau n'est pas tué par un caisson à vide agréé mais par une méthode artisanale donc illégale selon le droit français, l'oiseau est asphyxié après une électronarcose, un oiseau qui pourrait reprendre conscience au moment de la pendaison. Selon la réglementation européenne il est obligatoire de rendre l'animal inconscient avant sa mise à mort. Quand la méthode (listée dans les textes) n’entraîne pas la mort instantanée (animal inconscient), l'animal doit être tué rapidement (avec une méthode libre), à condition que la mort soit rapide et que l'animal reste inconscient pendant son abattage (jusqu'à l'arrêt du cœur). Pour une volaille, une fois sortie de l'électronarcose, il faut que le procédé de mise à mort arrête son cœur en moins de 90 secondes. Comment est-ce possible pour des oiseaux résistant à l'hypoxie comme les canards ou pigeons ? L’intervalle entre l’étourdissement et la mort varie en fonction de la longueur et de la vitesse de la chaîne d’abattage et le type de saignée, mais en règle générale, il est inférieur à 90 secondes et se situe en moyenne autour de 20 secondes (EFSA, 2012 ; Raj, 2006). L’étourdissement doit provoquer l’inconscience et l’insensibilité jusqu’à la mort et ses effets devraient persister pendant une durée minimum de 45 secondes (20 secondes entre la fin de l’électronarcose et la saignée et 25 secondes d’égouttage) (EFSA, 2004 et 2012). En effet, après la saignée des 2 carotides, 25 secondes sont nécessaires pour que la perte de sang. C'est impossible de respecter le délais avec l'électronarcose puisqu'il faut tuer (arrêt cardiaque) l'animal en moins de 90 secondes ; normalement pour une volaille le délais est de 45 secondes (20 secondes entre la fin de l’électronarcose et la saignée et 25 secondes d’égouttage). Alors étouffer un canard est un acte de cruauté car cet animal résiste à l'hypoxie ! Un pigeon comme un canard résiste à l'hypoxie ! Suicide par pendaison chez l'humain
C'est une méthode douloureuse, longue et non sûre puisque des individus bien que pendus survivent.
En France, de même que dans l’ensemble de l’Europe, la méthode d’étourdissement généralement utilisée pour la volaille est l’électronarcose par bain d’eau. Son principe repose sur l’application d’un courant électrique qui traverse le corps de l’animal. Pour ce faire, les volailles sont accrochées par les pattes à des crochets sur la chaîne d’abattage. Celle-ci avance progressivement vers un bain d’eau électrifiée dans lequel les oiseaux sont plongés jusqu’à la base des ailes. La durée d’exposition dépend de la longueur du bain et de la vitesse de la chaîne. L’efficacité de l’étourdissement dépend notamment de l’intensité et de la fréquence du courant reçu par l’animal. Si ces bains peuvent bien fonctionner dans certains contextes, il a été estimé que sur le terrain, seul un tiers des poulets passés par le bain sont correctement étourdis, un tiers ne sont pas étourdis correctement alors que le dernier tiers serait en arrêt cardiaque. Ce manque de maîtrise s’explique pour une grande part par la présence simultanée de plusieurs oiseaux dans le bain d’eau électrifiée. En effet, le courant reçu par chaque individu dépend à la fois de son impédance propre et de celle de ses voisins. Des variations dans ces impédances provoquent des différences de distribution du courant par oiseau, avec des effets potentiels sur l'efficacité de l’étourdissement et la qualité de viande. Canards Burgaud, abattoir, spécialité canard au sang Lire l'interview du Journal de Vendée de septembre 2012 ici : Le canard est ensuite étouffé afin que la viande conserve le sang. « Cette méthode d’abattage traditionnelle est notre spécialité, 90 % des demandes de nos clients se font sur le canard au sang, explique Liliane Burgaud. Avec cette méthode, la viande a plus de saveur et elle est plus tendre ». on trouve sur : www.europe1.fr La recette du canard au sang ... Il aurait inventé cette recette dans les années 1880, pour préparer des canards étouffés (non saignés). Sur fr.wikipedia.org : Le canard au sang est parfois considéré comme « le summum de l'élégance » ou par certains de la cruauté. Ce plat est également devenu une spécialité du restaurant La Tour d'Argent, à Paris, où la recette du « caneton Tour d'Argent » a été codifiée au xixe siècle3. Un canard, de préférence jeune et dodu, est abattu de façon à conserver son sang. Sur www.avigros.fr elle s'est vite spécifiée dans un abattage et un produit particulier. Traçabilité garantie : Une méthode qui demeure secrète. On sait juste que le canard est endormi avant d'être abattu, le sang restant dans les veines de l'animal. La chair est ainsi plus rouge et plus savoureuse.
L'expression, "abattu de façon à conserver son sang", veut dire caisson à vide, qui est le seul moyen légal de tuer selon la loi française (mais non européenne !) un oiseau sans
le saigner, c'est-à-dire le vider de son sang, saignée obligatoire pour raison sanitaire. Le caisson à vide était déjà dérogatoire en 1992 !
Interdit aux USA depuis 10 ans en 1992 ; et même dans certain état, le seul fait d'en avoir un, même sans l'utiliser, vous vaut une amende salée !
La cruauté envers les animaux est définie comme « infliger sciemment une douleur physique aiguë ou des souffrances prolongées à un animal ; par négligence criminelle, négligence de prendre soin d’un animal et, par conséquent, cause la mort de l’animal ou lui cause une douleur physique aiguë ou des souffrances prolongées ; ou tuer un animal à l’aide d’une chambre de décompression ». Il s’agit d’un délit de classe A, avec des dispositions de détermination de la peine, y compris une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 $, une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 1 an, des travaux d’intérêt général et une restitution.
New Jersey
NJS 4:22-19 Hypoxie induite par décompression interdite
B. Tuer ou faire tuer un tel animal par hypoxie induite par décompression ou de toute autre manière, par l'administration par inhalation d'un gaz létal autre qu'un gaz anesthésique Pourquoi utilise-t-on encore des caissons à vide pour mettre à mort des animaux destinés à la production de viande ? Rappel Normalement pour des raisons sanitaires il est obligatoire que tous les animaux de boucherie soient vidés de leur sang et éviscérés avant d'être mis en vente. La saignée qui consiste à vider complètement l'animal de son sang doit être faite l'animal encore vivant pour que le sang sorte. Avant de le saigner il est obligatoire de le rendre inconscient (étourdissement préalable). Ce principe comporte quelques exceptions dont celle concernant le gibier d'élevage à plumes : certaines espèces de volailles (pigeons, cailles...) peuvent être abattues par étouffement et leurs carcasses commercialisées non saignées, partiellement plumées (tête non plumée en particulier) et/ou non éviscérées Pigeonneaux Chabert - Rémy ROZERON - SAS PROHET
Ici l'oiseau n'est pas tué par un caisson à vide agréé mais par une méthode artisanale donc illégale selon le droit français, l'oiseau est asphyxié après une électronarcose, un oiseau qui pourrait reprendre conscience au moment de la pendaison. Selon la réglementation européenne il est obligatoire de rendre l'animal inconscient avant sa mise à mort. Quand la méthode (listée dans les textes) n’entraîne pas la mort instantanée (animal inconscient), l'animal doit être tué rapidement (avec une méthode libre), à condition que la mort soit rapide et que l'animal reste inconscient pendant son abattage (jusqu'à l'arrêt du cœur). Pour une volaille, une fois sortie de l'électronarcose, il faut que le procédé de mise à mort arrête son cœur en moins de 90 secondes. Comment est-ce possible pour des oiseaux résistant à l'hypoxie comme les canards ou pigeons ? PIGEONNEAU NORMAND François Jardin Ici l'oiseau n'est pas tué par un caisson à vide agréé mais par une méthode artisanale donc illégale selon le droit français, l'oiseau est asphyxié après une électronarcose, un oiseau qui pourrait reprendre conscience au moment de la pendaison. Selon la réglementation européenne il est obligatoire de rendre l'animal inconscient avant sa mise à mort. Quand la méthode (listée dans les textes) n’entraîne pas la mort instantanée (animal inconscient), l'animal doit être tué rapidement (avec une méthode libre), à condition que la mort soit rapide et que l'animal reste inconscient pendant son abattage (jusqu'à l'arrêt du cœur). Pour une volaille, une fois sortie de l'électronarcose, il faut que le procédé de mise à mort arrête son cœur en moins de 90 secondes. Comment est-ce possible pour des oiseaux résistant à l'hypoxie comme les canards ou pigeons ? SAS AVIGROS Gourmet exception 2 rue du Gers 94150 Rungis contact@gourmetexception.fr
Le pigeon au sang
En pratiquant l'abattage à l'étouffée, la chair garde tous ses sucs. Cela lui confère saveur, caractère et tendreté très recherchés par les connaisseurs.
Le canard Challandais est élevé avec beaucoup de soin. Etouffé, il se distingue par sa chair rouge unique, ce qui lui donne un goût affirmé. Fleuron de la Gastronomie Française, le canard Challandais a construit sa réputation auprès des tables les plus prestigieuses.
LES PIGEONS DES COSTIÈRES Ici l'oiseau n'est pas tué par un caisson à vide agréé mais par une méthode artisanale donc illégale selon le droit français, l'oiseau est asphyxié après une électronarcose, un oiseau qui pourrait reprendre conscience au moment de la pendaison. Selon la réglementation européenne il est obligatoire de rendre l'animal inconscient avant sa mise à mort. Quand la méthode (listée dans les textes) n’entraîne pas la mort instantanée (animal inconscient), l'animal doit être tué rapidement (avec une méthode libre), à condition que la mort soit rapide et que l'animal reste inconscient pendant son abattage (jusqu'à l'arrêt du cœur). Pour une volaille, une fois sortie de l'électronarcose, il faut que le procédé de mise à mort arrête son cœur en moins de 90 secondes. Comment est-ce possible pour des oiseaux résistant à l'hypoxie comme les canards ou pigeons ? Rémy Anézo - Pigeons de Mesquer La ferme aux pigeons - Marie-Claire SIMION BOUSSAROT SAS LES TERROIRS DU CHEF Le Renard Rouge Ici l'oiseau n'est pas tué par un caisson à vide agréé mais par une méthode artisanale donc illégale selon le droit français, l'oiseau est asphyxié après une électronarcose, un oiseau qui pourrait reprendre conscience au moment de la pendaison. Selon la réglementation européenne il est obligatoire de rendre l'animal inconscient avant sa mise à mort. Quand la méthode (listée dans les textes) n’entraîne pas la mort instantanée (animal inconscient), l'animal doit être tué rapidement (avec une méthode libre), à condition que la mort soit rapide et que l'animal reste inconscient pendant son abattage (jusqu'à l'arrêt du cœur). Pour une volaille, une fois sortie de l'électronarcose, il faut que le procédé de mise à mort arrête son cœur en moins de 90 secondes. Comment est-ce possible pour des oiseaux résistant à l'hypoxie comme les canards ou pigeons ? J'ai appelé les Volailles du Renard Rouge au 05 49 69 83 07 : Ils vendent bien des cailles étouffées …
écoutez l'entretien téléphonique du 30/06/2023 16h40
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