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BLOG COUSIN PASCAL

Celui qui perçoit l'univers comme un amas d'écume en plein océan ambrosiaque de la Conscience,
c'est lui, en vérité, l'unique Siva.

Ksemaraja














LA SOURCE

Gloire à cette Conscience absolue du Seigneur, Réalité vibrante, Réalité incomparable pleine du nectar qui flue d'une masse indivise de liberté et de félicité !

De son frémissement tout a jailli ; l'univers entier n'est autre qu'elle !

D'elle procède l'ensemble des Rudra et des êtres asservis, et c'est en elle qu'ils accèdent au repos.

Gloire à elle, gloire au Tout qui sous les apparences de la dualité est en soi sans dualité !



Systèmes logiques, perceptions et croyances.

Les doctrines de représentation du monde sont basées sur nos sens et nos interprétations de leurs signaux.

Ces interprétations sensorielles communes à une époque et à une civilisation forment les principes utilisés dans la construction des systèmes déductifs logiques, épistémologiques, philosophiques et métaphysiques.

Les grands outils noétiques d'interprétation du monde sont basés sur des axiomes et postulats dont la source est justement ces perceptions sensorielles.
On nomme postulat un principe utilisé dans la construction d'un système déductif, mais qu'on ne démontre pas lui-même, sans pour autant s'interdire la possibilité de s'y essayer plus tard. Le postulat se distingue de l'axiome, ce dernier étant toujours posé au départ comme un élément fondamental du système qu'on ne cherchera pas à démontrer.


Le monde extérieur existe indépendant de moi.
Des êtres vivants peuplant un monde extérieur existent indépendamment de moi, sujet percevant.
Le monde matériel extérieur est le seul réel.
Je suis fini et je vais mourir.
La conscience, simple réseau complexe de neurones, réside dans mon cerveau, elle n'est qu'un simple processus biochimique, purement contingent et non nécessaire.
La science humaine a réussi à modéliser les débuts de la création de l'univers (15 milliards d'années environ).



Les théorèmes d'incomplétude de Gödel sont deux théorèmes célèbres de logique mathématique, démontrés par Kurt Gödel en 1931 dans son article Über formal unentscheidbare Sätze der Principia Mathematica und verwandter Systeme (Sur les propositions formellement indécidables des Principia Mathematica et des systèmes apparentés).

Ces théorèmes ont trait aux mathématiques. Énoncé de façon certes approximative, le premier dit essentiellement qu'une théorie suffisante pour faire de l'arithmétique est nécessairement incomplète, au sens où il existe dans cette théorie des énoncés qui ne sont pas démontrables et dont la négation n'est pas non plus démontrable : c'est-à-dire qu'il existe des énoncés que l'on ne pourra jamais déterminer en restant dans le cadre de la théorie. Sous le même genre d'hypothèses sur les théories considérées, le second théorème affirme qu'il existe un énoncé exprimant la cohérence de la théorie - le fait qu'elle ne permette pas de démontrer tout, et donc n'importe quoi - et que cet énoncé ne peut pas être démontré dans la théorie elle-même.



Le théorème d'incomplétude de Gödel élargi.

Soit un système formel de représentation du monde. Ses axiomes et postulats sont basés sur des perceptions sensorielles, valables à une époque et un lieu donné, conditionnées par le type d'organe, à savoir ici des organes humains vivant au 21 ° siècle. Ce système formel ne peut démontrer qu'il est vrai en se basant sur ces propres règles, postulats et axiomes. En clair, le savoir humain est non prouvable. Et si nos perceptions étaient fausses?

Laquelle de ces affirmations est vraie :

- Il n'existe que le monde extérieur et le monde dit intérieur n'est qu'un leurre. Les plaisirs, souffrances qu'une ombre des réactions biochimiques de notre corps. Il n'existe qu'un monde de forces, de particules et d'ondes. Tout peut s'expliquer par des lois immuables auxquelles ces forces aveugles et non conscientes obéissent. La vie et les êtres vivants ne sont qu'un épiphénomène, une complexification des forces naturelles. Selon cette croyance, c'est les organes qui fabriquent les émotions, la pensée, etc.

- Le monde n'est que la projection d'une unique conscience cosmique, comme le rêve d'un rêveur. Les choses appréhendées comme réelles (objets matériels, êtres vivants, idées, émotions) surgissent à chaque instant dans un au-delà du temps sur le miroir de l'unique conscience divine. L'univers n'est qu'une bulle, une goutte de l'océan infini de l'absolue conscience. Le monde de la matière est la conscience, la pluralité des êtres conscients n'est que l'unique essence consciente. Les êtres vivants, du ver de terre à l'humain, ne sont qu'un reflet limité de l'unique conscience infinie, celle-ci s'oubliant par jeux, par sa liberté dans ces êtres finis qui sont en fait un. Tant que l'individu (Jiva) se croit séparé et limité il transmigre, c'est à dire se réincarne sans fin dans d'autres sois individuels. Un homme peut renaître dans un animal, un homme ou une autre forme d"existence limitée. Les plaisirs ici bas, des humains ou des animaux et des autres formes d'existence ne sont qu'une infime parcelle de la béatitude de la Conscience infinie, Siva. Les "sois" asservis et limités (Jiva ou Pasu) sont en nombre infinis, infinis comme l'étendue de l'espace dit extérieur.



Une infinité d'autres systèmes de représentation est possible.



Pour expliquer un fait révélé à nos sens et pouvant être observé par tout Homme, monde matériel extérieur et commun, il existe une infinité de théorie possible.





Hommage à cette merveille,

au-delà du réel et de l'irréel,
de l'existence et de l'inexistence,
de la vie et de la mort,
de l'un et de la pluralité,
de l'extérieur et de l'intérieur,
de la matière et de l'esprit,
du plaisir et de la souffrance,
du fini et de l'infini,
grande perfection au-delà du temps,
de l'espace,
de l'esprit,

Conscience Absolue,
Kalasamkarsini.